mardi, décembre 25, 2007

Je me suis découvert une passion pour les lolcats, et les sites qui les hébergent. Voici un de mes favoris. Encore quelque chose qui ne me fait pas gagner de temps, le matin, en arrivant au boulot.




I found myself a passion for lolcats, and websites hosting them. Here is one of my favorites. That's yet another thing that does not save me time on the morning when arriving at work.

samedi, décembre 15, 2007

Fallait pas me chercher!




You looked for it!

La Banque nous a fourni une adresse internet renvoyant vers une pauvre animation flash montant quelques flocons et un slogan insipide, à mettre dans les e-mails de "voeux saisonniers". La carte est bien entendu un trésor de politiquement correct: rien pour rappeler Noël, aucune représentation quelconque d'êtres humains, de lieu, juste un peu de neige (et encore, les pays du Sud pourraient se sentir offensés que l'on associe la fin de l'année à l'hiver). Si ça n'avait tenu qu'à moi, j'aurais mis un père Noël rigolard montrant ses fesses sur lesquelles seraient tatoués les portrait d'Élisabeth et de Washington, tels qu'ils apparaissent sur les biffetons de leurs pays respectifs. Ça aurait de la gueule, pour une banque, non?


The Bank gave us an internet address to a cheap looking flash animation depicting a few snow flakes and a boring motto, to put inside our "seasonal wishes" e-mails. The card is of course a treasure of political correctness: nothing to reference Christmas, no representation of any human beings, just a bit of snow (and yet, southern countries could feel offended that we associate the end of year with the Winter). If it had been for me, I would have put a laughing Santa Claus showing his bottom on which the portraits of Elizabeth and Washington would have been tattooed as on the banknotes of their respective countries. For a bank, it would have been pretty cool, isn't it?

jeudi, décembre 13, 2007

Are you pluggable?

C'est le nouveau buzzword (marrant, le mot "buzzword" est lui-même un buzzword): pluggable. Si votre architecture est pluggable, elle regarde clairement vers l'avenir!

Moi, ça m'énerve (bon, j'avoue, il y a beaucoup de choses qui m'énervent). C'est typiquement le mot utilisé par un manager qui veut vendre sa solution: "Nan, mais c'est pluggable!". Dans le monde merveilleux du middle management, tout est pluggable. Les applications, bien sûr, mais également le petit personnel (également appelé "ressource"). Par exemple, aujourd'hui, alors que je me remettais d'une longue soirée à batailler avec une release récalcitrante, comme tout remerciement, on m'a pluggé sur un autre projet à faire des fiches Excel pour comparer des nombres dont je suis de toutes façons déjà persuadé qu'ils sont faux. Pluggés du monde entier, unissez-vous!

La photo du précédent post est une omelette qui m'avait frappé par sa propension à agir comme un volcan sous-marin inversé: j'ai retrouvé dans l'oeuf au contact de l'huile chaude la même structure en coussins, qui se gonflent et finissent par s'ouvrir et immédiatement se re-figer, que dans les images de lave dans l'eau que l'on peut admirer dans le documentaire du dimanche après-midi.


That's the new buzzword (funny how "buzzword" is itself a buzzword): pluggable. If your architecture is pluggable, you are definitely looking into the way of the future.

It gets on my nerves (okay, many things get on my nerves). It's typically the word of the manager who wants to sell you his solution: "No, but it's pluggable!". In the wonderful world of the middle management, everything is pluggable. Applications, of course, but also people (also known as "resources"). For example, today, I was just recovering from an evening battling with a painful release, and as a thanks for the work done, I was plugged on another project to write Excel spreadsheets to compare some numbers which I already knew would not match. Plugged from the world, do unite!

The picture in the previous post is an omelette that struck me as acting as an inversed submarine volcano: I found the same behavour in the egg in contact with hot oil, creating a pillow that eventually burst open and immediately clot again in the oil, than on the images of underwater lava that one can see on Sunday afternoon documentaries.

mardi, décembre 11, 2007

Une heure entière d'insomnie, qu'il m'a fallu pour résoudre le problème des 12 poids dont l'un est légèrement différent des autres, à trouver avec 3 pesées. Heureusement qu'à force de chercher, j'ai enfin trouvé, sinon j'aurais passé une nuit blanche (déjà que je n'étais pas frais ce matin...).

J'ai également redoublé d'efforts sur les problèmes du Projet Euler, d'une part parce que c'est intéressant, et d'autre part parce que je me suis fait méchamment distancer par un des commentateurs de ce blog :)

Est-ce qu'il va me rester du temps pour travailler?




An entire hour of insomnia was necessary for me to solve the problem of the 12 weights, among which one is slightly off the others, to find with 3 runs on a balance. Thankfully, I eventually found the solution, otherwise I would have spent the night thinking about it (and I wasn't too fresh this morning anyway...).

I also doubled my efforts on the problems of Project Euler, first because it's interesting, and second because I was left in the dust by one of the commenters of this blog :)

Will there be any time left for me to do some actual work?

lundi, décembre 10, 2007

Je vais (presque) tous les midis me chercher un "smoothie" (des fruits pressés) à la grosse sandwicherie dans le centre commercial à côté du boulot. Parfois je me laisse tenter par un sandwich chaud. Mais faut-il que j'aie faim! J'ai rarement vu des employés aussi collectivement peu aimables. De vraies portes de prison, c'est à peine s'ils ne me jettent pas la nourriture à la figure. "Who's next! Who's next!" répètent-ils de leur voix monocorde.

Les conditions de travail n'ont pas l'air plus difficiles que dans les sandwicheries d'à côté, où l'on essaie quand même de vous esquisser un sourire. Peut-être que la direction préfère des pas-aimables, parce que les clients ont moins envie de tailler la bavette et l'on peut passer plus vite au suivant? Peut-être qu'en regardant les petites annonces, je pourrai trouver quelque chose comme ça:

"Sandwicherie recherche caissier. D'une nature désagréable et ayant la tronche facile, vous devrez montrer aussi peu d'intérêt que possible. Prière de joindre à votre CV une photo de votre regard le plus noir."


I go (almost) every lunchtime to the sandwich shop to get myself a fruit smoothie, in the mall near work. Sometimes, I get one of their hot sandwiches. They are lucky that I get so hungry! I rarely saw employees so collectively unpleasant. So mean, the next level would certainly imply throwing the food at me. "Who's next, who's next", they repeat as unkindly as possible.

Working conditions do not look worse than any other sandwich shop, where they try at least to break a smile. Maybe the employer prefers less nice people, so that the client is not tempted to enter into a conversation, and you can quickly serve the next one? Maybe looking into the ads, I could find such an offer:

"Leading sandwich shop looking for mean people. Of an unkind nature, you will serve clients as badly as legally possible, and show as little interest as possible. Please join a photograph with your most hateful look."

samedi, décembre 08, 2007

Je fais une méchante descente sur les shortbreads en promo, c'est la décadence. Je me remonte le moral, miné en voyant mon surpayé n+2 se barrer à 17h30 tous les jours (sauf hier, où c'était 15h). Il parait qu'en théorie des jeux, c'est en fait tout à fait normal: c'est parce que ce genre de boulot est enviable que les petits jeunes se donnent à fond en espérant toucher le gros lot.


I am wildly attacking my half-price shortbreads, it's the total downfall. I am trying to boost my morale, seriously down after contemplating my overpaid boss's boss leaving everyday at 17:30 (except yesterday, when it was 15:00). Apparently, this makes sense in terms of game theory: it is because this kind of job is appealing that the younger ones work like crazy, hoping to be one of the happy fews.

jeudi, novembre 29, 2007

Cauchemar logique

Il y a quelques nuits, j'ai eu un rêve absolument épouvantable. J'avais une expression mathématique, que je devais absolument réduire (ou transformer, je ne me souviens heureusement pas des détails), et quelque soit la manière dont je m'y prenais, je me retrouvais systématiquement devant une absurdité monstrueuse, une impossibilité délirante, et plus j'essayais, plus je m'enfonçais dans un dédale angoissant, n'ayant dans mon champ de vision que la petite formule sur un fond noir.


Logical nightmare

A few nights ago, I had a terrible dream. I had an mathematical expression that I absolutely had to reduce (or transform, I thankfully don't remember the details too well), and whatever the way I was trying, I was always banging my head against a monstruous absurdity, a delirous impossibility, and the more I was trying, the more I was getting lost into this frightening maze, having only in my view this little formula on a black background.

lundi, novembre 19, 2007

Goodies

Canary Wharf, c'est l'empire des goodies. Au moins une fois par semaine, devant la sortie du métro, il y a quelques jeunes gens qui offrent des machins gratuits. Le plus souvent, ce sont des consos gratuites (ou des réductions) dans les pubs du coin, mais parfois, ce sont des barres chocolatées, d'autres fois, du jus d'orange, plus ésotérique, un sac de riz à faire cuire au micro-ondes, ou, comme hier soir, un numéro d'un grand quotidien ordinairement payant. Mais le top du top, ça a été la "main géante" d'une équipe de foot américaine (les "dauphins", si ma mémoire est bonne, ne me demandez pas ce qu'ils fichaient à Londres), immédiatement transformée par mon chef en "finger of blame", énorme doigt de mousse que l'on peut pointer à ceux qui ont fait des erreurs. Le doigt a tellement été utilisé qu'il a tenu 3 jours avant de casser.



Canary Wharf is the empire of goodies. At least once a week, sometimes more, in front of the tube entrance, there are a few young people offering free stuff. Most of the time, these are flyers with reduced or free drinks or food, but sometimes, there are chocolate bars, orange juices, or more esoteric things like a bag of rice to be warmed in the micro-wave, or, like yesterday night, a free issue from a big daily newspaper. But the top of the top has been the giant hand from an American football team (the Dolphins, if my memory is good, but don't ask me what they were doing there), immediately transformed by my boss into the "Finger of blame", that you can point at the ones you want to blame for something. The finger broke after 3 days of overuse.

samedi, novembre 17, 2007

Ferrari ou Lamborghini? J'hésite...
(Photo prise de ma fenêtre)



Ferrari or Lamborghini? I'm hesitating...
(Photo taken at my window)

mercredi, novembre 07, 2007

C'est déjà l'heure de se préparer pour Noël! Tous les restos alentours sortent leurs affiches vantant leur repas de Noël, de Zizzi l'Italien à l'Indien du coin.

Vous permettrez que je laisse un peu filer avant de m'intéresser à la fin de l'année.


It's already time to prepare for Christmas! All the restaurants around are advertising their Christmas meal, form Zizzi the Italian to the local Indian.

Allow me to wait a bit before having any concern about the end of year.

jeudi, novembre 01, 2007

Depuis quelques semaines, je me suis mis aux problèmes du projet Euler, site regroupant 165 (pour le moment) problèmes associant mathématiques et informatique, le but étant de résoudre un problème généralement algorithmique de la manière la plus efficace possible. J'ai résolu les problèmes 1 à 10, et je pense avoir enfin trouvé la méthode pour le problème 12. Pour l'instant, au vu des solutions proposées par les autres participants, je serais plutôt dans la catégorie "semi-bourrin".


Since a few weeks I have started on the problems from project Euler, website regrouping about 165 problems (so far) associating maths and computing, the goal being to resolve an algorithmic problem as efficiently as possible. For the moment, I have solved problems 1 to 10, and I believe that I have the right method for problem 12. In regard to solutions proposed by others, I would be in the "half-brute" category.

dimanche, octobre 28, 2007

C'est le problème des films que l'on nous a trop souvent vantés: on n'a plus envie de les voir! Je citerai par exemple "L'effet papillon" et "Fight club", dont on m'a dit tellement de bien que j'ai perdu tout désir de m'y intéresser.

C'était le cas, jusqu'à vendredi de "Certains l'aiment chaud", pourtant recommandé par de nombreux membres de ma petite famille. Je m'y suis mis, et je n'ai pas regretté. Cela faisait fort longtemps que je n'avais pas autant rit, je trouve l'humour très bien dosé, et l'absence de "scènes obligées" qui trop souvent alourdissent les films hollywoodiens était remarquable. Marilyn Monroe, pourtant apparemment une plaie pendant le tournage, resplendit à l'écran. Les bons mots fusent, les acteurs sont épatants... Donc, à tous, si vous êtes comme moi: je ne peux que me refuser à vous recommander ce film!




That's the problem with movies that were too praised: we don't want to see them! That's for example the case of "The butterfly effect" and "Fight club", which I heard so much good about that I have lost any desire to get any interest in them.

That was the case, since Friday, of "Some like it hot", warmly recommended by several family members. I finally rented it, and did not regret any second. It had been a very long time I had not laughed so much. The humor is extremely well balanced, and the lack of "necessary scenes" that too often plumb Hollywood movies was remarkable. Marilyn Monroe, although apparently a pain during the shooting, is just great on screen. The good words burst like fireworks, actors are amazing... So, to all, if you are like me: I can only refuse to warmly recommend this movie to anyone!

dimanche, octobre 21, 2007

Je suivais de loin le nouveau film de Marc Caro, "Dante 01", film classé SF avec Lambert Wilson et Dominique Pinon (épatant depuis "le curé" dans Diva (si, si, c'est lui!) jusqu'au pilier de bar dans Amélie Poulain, en passant par les clones dans la "Cité des Enfants Perdus"). De la SF bien française, cela faisait longtemps que j'attendais ça! Eh bien, ils ont enfin trouvé un distributeur, après avoir beaucoup cherché, leur film de 8 millions d'euros et de 40 jours de tournage sous le bras... Vivement Septembre 2008, que ça sorte!


I was following for far away the new film from Marc Caro, "Dante 01", a science fiction movie with Lambert Wilson and Dominique Pinon (fabulous from "the priest" in Diva (yes, that's him!) to the bar patron in "Amélie", passing by the clones in "The city of the Lost Children"). Good French-style science fiction, I want that! So, the news is that they finally found a distributor. They apparently searched for one for quite a while, their 8 million euros and 40 days filming movie under the arm... I can't wait September 2008!

jeudi, octobre 18, 2007

On a bien essayé de m'emprunter mon bureau pendant que j'étais en vacances (la Banque manque cruellement de place!), mais le clavier Dvorak les a fait fuir illico-presto. Encore un des avantages méconnus d'avoir un clavier ésotérique!


They tried to borrow my desk while I was in holidays (the Bank is seriously short on office space), but the Dvorak keyboard kept them away. That's another of the lesser known great sides of having an esoteric keyboard!

mardi, octobre 02, 2007

Pissotières

Après de longs mois passés à recueillir des données dans les chiottes de la banque, je puis le confirmer: sur les 4 pissotières alignées le long du mur, il y a presque systématiquement plus d'urine sur le sol au niveau des deux extrêmes.

Se basant sur le principe que tous les hommes ont tendance à en mettre partout lorsqu'ils se soulagent, c'est donc bien la preuve que le choix se porte sur les pissotières qui sont à un bout ou à un autre. C'est un choix facile à comprendre: en se mettant ainsi à une extrémité, l'on s'assure d'avoir au maximum un voisin, améliorant ainsi son ratio d'intimité, et diminuant le risque de se faire éclabousser par un voisin un peu trop enthousiaste.

Cependant, mon postulat que tous les hommes en mettent autant à côté pourrait s'avérer faux, et j'ai une autre théorie à proposer: les hommes se mettant sur le côté sont les plus timides et les plus complexés par leurs attributs. Conséquemment, ils ont la tremblote, et cette tremblote se transmet aux organes procréateurs, provoquant ainsi les mares nauséabondes que votre serviteur doit éviter quotidiennement.

En d'autres mots: la Banque, c'est quand même un sacré repaire de cochons.


Loo
After many months passed gathering data in the toilets of the Bank, I can confirm it: on the 4 urinals aligned along the wall, there is almost systematically more urine on the ground at the level of the two extremities.

Basing myself on the principle that all men have an equal tendency to let some drops escape, it is the proof that the favorite urinals are the ones near the sidewalls. It is a choice that is easy to understand: by putting oneself on a side, you have the assurance of having at most one neighbour, improving the intimacy ratio, and reducing the risk of being damped by a too enthusiast neighbour.

But my postulate that men drop the same amount outside might be false, and I have another theory to propose: men who like sides are the most shy. Therefore, they are shaking, and these shakes are transmitting to their organ, refueling the ponds that I have to avoid everyday.

In other words: in the bank, there is quite a bunch of pigs.

dimanche, septembre 30, 2007

Je me suis ennuyé comme un rat mort, dans l'Eurostar. Bêtement, j'avais pris un bouquin.

Eh oui, bêtement. Si je n'avais pas eu de bouquin, j'aurais acheté quelques magazines chez le marchand de journaux. Mais, vu que j'avais un bouquin, je me suis dit que j'allais le lire.

Le bouquin, c'est "Credit Derivatives, risk management, trading and investing". Je vous laisse imaginer la vitesse à laquelle je me suis assoupi. Malheureusement, arrivé dans le tunnel, je me suis réveillé en pleine peau, impossible de roupiller, mais strictement aucune envie non plus de me replonger dans ma lecture.

J'ai donc écouté deux greluches manifestement dans une phase gothique, qui prenaient le train à côté, et qui ont causé concerts, beuveries et conception d'un site web de mode pendant une bonne partie du voyage. Flippant!


I got really bored in the Eurostar. Stupidely, I had a book.

Yeah, stupidely. If I had no book, I would have bought some magazines in the shop before boarding. But I had a book, and told myself I should read it.

The book is "Credit Derivatives, risk management, trading and investing". I'll let you imagine how quick I went to sleep. But the best things have an end, and I woke up just before getting in the tunnel, definitely not sleepy, but definitely not wanting to read my book either.

I therefore listened to two girls nearby obviously in a gothic phase, who talked about concerts, binge drinking and conception of a fashion website during quite a big phase of the trip. Scary!

mercredi, septembre 26, 2007

"Martine devient lesbienne", "Martine a loupé la Gay Pride", "Martine tue le dernier des dodos", voilà quelques couvertures détournées de l'héroïne, découvertes via le site du journal Libération. J'avais du mal à contenir mon fou rire au boulot, je fais donc tourner!

jeudi, septembre 20, 2007

Est-ce que vous aimez la "Task-list" de Visual Studio? Moi, je la déteste. Cette horreur sans nom a le don pour me mettre en boule. J'imagine bien qu'elle puisse parfois être utile, mais elle a surtout un très gros défaut lorsque l'on programme en C++: elle surgit à chaque compilation pour lister les erreurs de compilation. Et ça, c'est moche.

Problème numéro 1: il est difficile de savoir d'où sort l'erreur. Je veux pouvoir très facilement savoir quel fichier était en train de compiler, mais également s'il s'agissait d'un fichier d'inclusion, et dans ce cas quel était le fichier de base. D'ailleurs, je commence très souvent à lire le message d'erreur alors que la compilation n'est pas finie. Ce n'est pas pour que tout d'un coup il me soit caché au profit du tas d'immondices s'autoproclamant Task List!

Problème numéro 2: Un message d'erreur, en C++, c'est long. Surtout si l'on combine STL, boost, et ses propres templates. Or, l'horrible Task List s'évertue à mettre tout sur une ligne, et à tronquer ce qui vient après. Résultat, on ne voit rien.

Problème numéro 3: Cette cochonne de task list réordonne parfois les erreurs! On perd inutilement du temps à essayer de comprendre pourquoi un bout de code foire, alors qu'il suffisait de corriger l'erreur précédente pour que tout fonctionne. Quelle idée saugrenue.

Je vais donc oeuvrer pour le bien public, et rappeler qu'il existe une solution imparable à ce problème. Ouvrez bien grand vos esgourdes!

Tools -> Options -> Projects and Solutions -> décocher "Show Task List window if build finishes with errors"


Do you like the Task List of Visual Studio? I personally hate it. This unnamed horror unnerves me to the highest point. I imagine that it can sometimes be useful, but it has a major flaw when coding in C++: it jumps out on the programmer's face to list compile errors. And that's bad.

Problem number 1: it's very difficult to know where the error comes from. When something fails, I want to know where, but also, if for example it is in a header file, what was the target cpp file in the first place. By the way, I very often start reading the error message before the compilation finishes. And in the middle of my reading, the steaming pile of tasks jumps over.

Problem number 2: An error message, in C++, can be very long. Especially when combining STL, Boost, and one's own templates. And this stupid thing keeps truncating errors, hiding useful information, and making it difficult to access.

Problem number 3: This silly thing sometimes reorder error messages! One can loose time stupidly by trying to fix an error that does not even exist, as it may be solved with the first problem, but with the reordering, good luck to find out which line was causing the mess in the first place. What a strange idea.

I will therefore act for the greater good, and remind everyone that there is a solution to this. Open your ears!

Tools -> Options -> Projects and Solutions -> uncheck "Show Task List window if build finishes with errors"

mercredi, septembre 19, 2007

À la Banque, on ne rigole pas avec l'argent. Tout employé se doit de passer la petite formation en ligne qui explique les bonnes pratiques pour combattre la corruption et le blanchiment d'argent. Et bien sûr, afin de bien frapper les esprits, la présentation est agrémentée de petites images. Je me demande bien où ils vont les chercher (y'a-t-il une agence de com' spécialisée dans les images business-kitsch?), mais en voilà une qui m'a particulièrement plu. Je sais donc maintenant que je ne dois pas accepter d'argent de messieurs chauves à costumes gris!




In the Bank, money is not a laughing matter. Every employee must pass the small on-line training that explains good practices linked to corruption and money laundering. And, of course, to draw its mark into people's minds, the presentation is littered with small pictures. I wonder where they get them (are there some communication agencies out there specialized in business-kitsch images?), but I found this one particularely cheesy. Now I know that I should not accept money from old bald men in grey suits!

mercredi, septembre 12, 2007

Madness? THIS! IS! PASTA!

Ceci dit, et de manière totalement orthogonale au déplorable jeu de mots que je viens de proférer, je tenais à vous faire partager une de mes aventures merveilleuses au pays de Windows 2000 (C'est que, maintenant que Vista est sorti, la Banque commence à peine à nous passer (avec pertes et fracas) sous XP, mais c'est une autre histoire). Ma machine, donc, depuis 3 mois à développer dessus, était de plus en plus lente, au point qu'il en était même douloureux de supprimer un seul fichier. Après avoir un peu cherché, m'est venu à l'idée d'analyser la fragmentation. Bingo!

J'avais vaguement dans l'idée de NTFS n'avait pas besoin d'être défragmenté. Je m'étais évidemment fourvoyé. Après une bonne nuit à la moulinette, ma machine va mieux.




This said, and totally orthogonally from this lowly pun, I'd like share one of my adventures in the marvelous country of Windows 2000 (Vista being released, the Bank started to get serious about upgrading us all to XP). So, my machine, after only 3 months of use, was already showing signs of serious slowdowns, grinding its way through the simplest applications startup and files deletion (let alone compilations...). After looking around a bit, came to be the idea of having a look at the disk fragmentation. Bingo!

I had vaguely in mind that NTFS did not need to be defragmented. I was obviously wrong. After a good night through it, the machine runs much better.

mercredi, septembre 05, 2007

J'ai revu avec plaisir "Qui veut la peau de Roger Rabbit". Ce film n'a vraiment pas vieilli, et les effets spéciaux sont tout aussi spectaculaires. Avantage de le voir en DVD, le making-of était en bonus. C'est étonnant de voir les 3 phases du tournage: d'abord, les acteurs seuls, avec soit des robots, soit des marionnettistes avec des fils pour tenir les objets réels bousculés / attrapés par les toons. Ensuite, l'ajout des toons, qui n'a pas du être une mince affaire: la caméra tournicote, et change de point de vue tout le temps, et les toons demeurent parfaitement intégrés à la scène. Et enfin, l'ajout des effets de type ombres et effets scintillants (comme la robe de Jessica dans la scène de chanson), pour la touche ultime de réalisme.

Mais au delà de la technique irréprochable, il y a aussi une histoire qui se tient (je viens juste de comprendre que c'est avec l'argent du casse lors duquel le Juge tue le frère d'Eddy qu'il s'offre son poste de juge), une ambiance de film noir, et du comique à s'en rouler par terre. Je vais finir par m'offrir le DVD, ça va me couter trop cher en location!


I rewatched "Who framed Roger Rabbit" with great pleasure. This film does not get old, and special effects remain out of the common. Advantage of seeing it on DVD: the making of is provided as a bonus. It is astonishing to see the 3 phases of filming: first, the actors alone, with either robots or pupetters with threads to hold the various real objects disturbed or handled by the toons. Second, the animation, which must have been quite a challenge: the camera moves and changes perspective all the time, and yet the toons are always perfectly integrated into the scene. Finally, shadows and special effects such as the shiny dress of Jessica in the song scene were added for the ultimate touch of realism.

But more than the irreproachable technique, there is a coherent story (I just got that it is with the money from the bank robbery during which the judge kills Eddy's brother that he buys himself his judge charge), a "film noir" mood, and gags that makes me roll on the floor. I'll eventually buy the DVD, because this is going to be too expensive multi-renting!

dimanche, août 26, 2007

Découvert récemment deux génies de l'humour et de la bonne musique, Igudesman & Joo! Des vidéos de leur spectacle tournent sur les sites habituels de vidéos. Mention spéciale à "Rachmaninov a de grandes mains", où l'on passe au pianiste des réglettes sur lesquelles sont montées de petits sabots, afin qu'il puisse plaquer les accords monstrueux du concerto numéro 3 de Rachmaninov. Vivement qu'ils passent à Londres!




Recently discovered two geniuses of humor and good music, Igudesman & Joo! Videos from their show are available on usual videos websites. Special mention to "Rachmaninov has big hands", where the pianist is given a wodden stick with some rubber pieces mounted on it, so that he can strike the monstrous chords of Rachmaninov's 3rd concerto. I hope they will soon pass by London!

jeudi, août 16, 2007

Prendre son sandwich à la boulangerie française

C'est systématiquement le bordel. Comme commander dans n'importe quel resto à prétention française dans Londres.

En fait, le problème est que pour faire chic, ce genre d'établissement s'amuse à mettre un menu en français. Mais maintenant, comment est-ce que je commande?

La personne qui va prendre ma commande n'est généralement ni française, ni britannique, ce qui veut dire que quelque soit l'accent que j'essaie d'imiter, l'incompréhension sera totale. Ça va encore pour le sandwich "pavot poulet", mais lorsqu'il s'agit de commander un flan nature ou une tarte fruits rouges, c'est une autre paire de manches!

La technique que j'utilise d'habitude, c'est de traduire ce que je veux. Je demande donc un "chicken sandwich", ou une "red fruit tart" (succès assuré). C'est assez peu efface, mais avec force gestes et suivi du processus, je finis par avoir ce que je veux becqueter.


Ordering sandwich in a french bakery

It is systematically complicated. As ordering any kind of food into restaurants with a French pretense.

The problem is that, to look trendy, that kind of place likes to have a french menu. But now, how do I order?

The person taking my order is most generally neither French nor British, which means that I might try any particular accent, and yet be absolutely misunderstood. It's still okay for the "pavot poulet" sandwich (the pronunciation is quite similar with a French and an English accent), but with a "flan nature" or a "tarte fruits rouge", it's the jungle.

The technique I am using now is to actually translate what I want. I therefore ask for a "chicken sandwich" or a "red fruit tart" (this one is the most tricky!). It's not terribly efficient, but with many gestures and process supervision, I eventually get what I want to eat.

lundi, août 13, 2007

Je regarde ma lampe en sel. Je me sens bien.


I am looking at my salt lamp. I feel good.

dimanche, août 05, 2007

Je suis très fier de vous présenter... (Roulements de tambour!) ... Ma table! Voilà un meuble qu'il est pratique. Mais une table, ça prend de la place. C'est pourquoi j'ai bondi sur ce modèle à géométrie variable, qui s'ouvre quand on en a besoin, et se ferme quand on veut pouvoir circuler. Mais quelques petites photos valant mieux qu'un long discours, voici la bête!






Let me introduce to you... my table! Tables are indeed a very useful piece of furniture. But they take quite a lot of space. This is why I've got this variable geometry wings model, that can transform into a very tiny table, a medium table, or a big table!

mercredi, août 01, 2007

Des vertus cathartiques du repassage

Entendons nous bien, comme tout un chacun, j'ai horreur du repassage, et je m'en passerait bien si je n'avais la fâcheuse tendance à toujours choisir des fringues qui se froissent facilement. Mais, cependant...

Je me suis rendu compte que finalement, repasser mes chemises me mettaient dans un état presque second. Je me concentre sur les plis, suis ma routine, pense à quel jour je vais la mettre. Je me prépare psychologiquement à ma semaine de travail. Et je ressors de l'expérience purifié, en phase avec moi-même, en paix avec le monde. A quoi ça tient!


On the cathartic virtues of ironing

Let us be clear: as everyone here, I hate ironing clothes, and I would dump it altogether if I did not have the bad tendency to always choose clothes that crease too easily.
But...

I discovered that, finally, ironing my shirts was putting me into some kind of second state. I concentrate on the folds, follow my routine, think about which day I should put that one on. I prepare myself psychologically to my work week. And I emerge from the experience purified, in phase with myself, in peace with the world.

jeudi, juillet 26, 2007

Vu la semaine dernière sur le bandeau passant les valeurs de marchés et les nouvelles autour de l'immeuble Reuters, à la suite:

"L'économie britannique à pleine vapeur pendant le second trimestre"
"2 millions de foyers perpétuellement dans le rouge"

Si j'avais encore des illusions, l'immeuble Reuters s'est chargé de les supprimer ce matin là.


Saw last week on the blotter displaying market data and news around the Reuters building, following each other:

"British economy full steam ahead in Q2"
"2 million homes permanently in the red"

If I still had some illusions, the Reuters building removed them on that morning.

dimanche, juillet 22, 2007

Qu'est ce que j'aime le roquefort!

Je tiens à faire savoir aux producteurs du dit fromage que je suis très facilement corruptible, et que s'ils veulent bien m'en envoyer régulièrement quelques roues, j'en parlerai ici avec la plus grande indulgence.


I like roquefort so much!

I'd like to let the producers of this delightful cheese know that I am easily bribable, and that if they want to send me regularly a few wheels of their delicacy, I will talk about it here with the greatest indulgence.

mardi, juillet 17, 2007

Ton air est beau mais mon chant, point... Mets mon shampoing! (Bobby Lapointe)

Encore une étrange idée de nos amis britanniques: le design des interrupteurs dans les salles de bains.

Les anglais ne rigolent pas avec l'électricité, et c'est tant mieux. Fusibles, interrupteurs et protection enfants dans toutes les prises améliorent la sécurité électrique, et pour m'être pris du jus plus de fois qu'à mon tour, je ne peux qu'applaudir des deux mains et les cheveux dressés sur la tête. Cependant, il y a des fois où ils vont un peu trop loin.

Je vois mal le risque d'un interrupteur dans une salle de bains. Ce genre d'objet est généralement assez sûr pour que l'on puisse l'utiliser même avec les mains trempées dans une atmosphère chargée de vapeur d'eau. Afin d'être sûr de ne prendre aucun risque, on peut même mettre l'interrupteur de salle de bains à l'extérieur.

Pourquoi, alors, est-ce que dans ma salle de bains, il y a juste à droite de l'entrée cet ignoble fil qui descend du plafond, et sur lequel, tel le sonneur de cloches, je dois tirer pour que la lumière soit? Est-ce par crainte des plaisanteries scato-nocturnes que l'architecte a décidé qu'au lieu de mettre l'interrupteur à l'extérieur, il fallait au contraire laisser l'utilisateur dans un cirage matinal chercher désespérément a attraper le fil, pour pouvoir aller se brosser les dents avant d'aller turbiner? A-t-il seulement pensé, notre architecte, qu'après s'être coupé avec son rasoir, notre utilisateur ulcéré pouvait très bien sortir en donnant un grand coup d'interrupteur, et se retrouver avec le fil à la patte d'un côté, et une salle de bains éternellement obscure de l'autre?

Ce fil est un camouflet à l'esthétisme, au design et au bon sens réunis.

Il faudrait une loi.


Fiat lux

Another strange idea from british designers: the design of light switches in bathrooms.

British do not joke with electricity, and that's for the best. Fuses, switches and children protection in sockets improve general safety, and for having too often taken current in my fingers, I can only applause with my hairs dressed toward the ceiling for these great initiatives. But sometimes, it goes too far.

I cannot see much risk in a switch in a bathroom. These things are generally good enough to be usable with wet hands in a room filled with water vapor. Yet, for the over-scrupulous, the switch can be placed outside the bathroom.

So, why on earth is my bathroom fitted with an ugly thread dangling from the ceiling, and on which, like a carillon player, I must pull for the light to be? Is it by fear of scato-nocturnal jokes that the architect decided that instead of putting a regular switch outside, there had to be a wire for the waking up user to desperately try to grab, to be able to brush teeth before going to work? Has the architect though about the user that, having cut himself while shaving, will storm out of the bathroom, angrily pulling the wire, and ending up with a dangling wire in one hand, and an eternally dark bathroom on the other?

This wire is dismaying on aesthetism, design, and common sense.

There should be a law.

dimanche, juillet 15, 2007

Allons z'enfants de la patriiiiiiiie!



Un voisin londonien manifestement très patriotique!

A London neighbor, obviously very patriotic!

lundi, juillet 09, 2007

Et une photo du tour de France, à son départ à Londres, lors de son passage sous Tower Bridge! J'en aurais bien pris plus, mais ils sont rapides, ces petits canailloux. Au final, on voit quand même bien mieux à la télé (ou dans mon cas, sur un flux Internet).




Here is a picture from the Tour de France, at its departure in London, passing under Tower Bridge! I would have liked to take more, but they are too fast... Finally, one can see much better on TV (or in my case, on a live feed on the Internet).

jeudi, juillet 05, 2007

Enfin de retour, avec un bel Internet qui marche!

Pour ceux qui se le demandent, mon aspirateur (un Miele, au passage) fonctionne toujours aussi bien.


Back at least, with a nice working Internet!

For those wondering, my vacuum cleaner (a Miele, by the way) is working as good as ever.

samedi, juin 23, 2007

Salut les schneckes!

Je suis en plein déménagement, et qui dit déménagement dit pas d'Internet pendant quelques semaines. Il va donc falloir faire sans moi pendant ce temps là. Mais pas d'inquiétudes, je recharge les batteries, et ça va chauffer dans les bermudas à mon retour! Va surtout falloir que je vous entretienne de mon nouvel aspirateur surpuissant, qui a embarqué le lino de la salle de bains. Ceci dit, vu la tronche dudit lino, je ne peux que comprendre que mon aspirateur ait voulu lui faire un sort!


Hello, pussies!

I am moving home now, and as moving home means no Internet for a few weeks, you will have to do without me during this time. But no worries, I'll be recharging the batteries during this time, and it's going to be hot in the bermuda shorts when I'll be back! I'll have to tell you about my new overpowered vacuum cleaner that took with him the linoleum of my bathroom. This said, seeing what the lino looks like, I can understand that my vacuum cleaner may have wanted to swallow it!

samedi, juin 16, 2007

J'aime bien les caisses automatiques. Après avoir fait ses petites courses, quoi de plus ludique que de passer soit-même chaque produit devant le lecteur de code barre?

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, certains supermarchés s'équipent maintenant de petites bornes, sur lesquelles le client passe lui-même ses produits. Une voix annonce les prix au fur et à mesure, tandis qu'un écran affiche la liste des courses, et qu'un lecteur de carte - machine à biffetons permet de payer. Une caissière est présente pour surveiller quatre de ces unités.

Autant l'arrivée de ces caisses au royaume plus ou moins uni n'a pas fait de bruit (autant que je le sache), autant apparemment c'est un sujet plus sensible en France. Au coeur du problème: un risque de chômage massif des caissières.

En dehors des potentiels problèmes sociaux, je n'ai personnellement vu que des avantages à ces nouvelles machines. Tout d'abord, il y a généralement beaucoup moins de queue, la plupart des gens préférant aller à une caisse tenue par un être humain. Ensuite, le passage des articles devant la borne est une occupation comme une autre. Au final, j'ai l'impression de gagner du temps.

Il y a bien entendu un rique (mesuré) de voir des caissières aller pointer à l'ANPE à cause de ces machines, mais je pense que la plupart des consommateurs, et principalement les personnes âgées et les familles nombreuses (passer 200 produits devant la borne devient tout de suite moins ludique!) vont continuer à préférer des caissières professionnelles, et éviteront les magasins où le service n'est pas à la hauteur. Et je ne peux m'empêcher de trouver un parallèle entre cette évolution, et d'autres inventions qui ont certes mis un nombre important de gens au chomdu, mais également permis d'éliminer beaucoup de travaux pénibles. Laver des vêtements au lavoir? Porter des voiture à bras? Creuser des égouts à la pelle? À l'heure où l'Europe est plutôt en manque de main d'oeuvre, et où de toutes façons notre président adoré va nous remettre au travail de gré ou de force, l'apparition de jolies machines pour le client pressé me réjouit au plus haut point.


I like automatic cashiers. After doing my little shopping, what's more amusing than passing myself my products in front of the bar-code reader?

For those who do not know the principle, some supermarkets are now equipped with these machines, on which the user passes his products. A screen maintains the list of the scanned products, while a voice announces the prices . A card & notes reader is used to pay. A human cashier is present to supervise four of these units.

The arrival of these machines has been quite uneventful in the UK (as far as I could see), but it raised many concerns in France, mainly around the issue of seeing many cashiers be made redundant.

Outside possible social problems, I so far only saw advantages in these new machines. First, there is generally much less queue, as most people prefer a human cashier. Second, passing the articles in front of the scanner is an occupation worth any other. All in all, I have the feeling that I'm gaining time.

There is of course a risk of seeing human cashiers loosing their jobs because of these machines. But I think that many consumers, mainly old people and big families (passing 200 products in front of the scanner is much less amusing) will carry on with the human cashiers, and avoid shops where the service is not good enough. And I cannot avoid finding a parallel between this evolution, and other inventions that got people unemployed, but eliminated many hard and dull jobs. Wash clothes in the river? Dig sewers with a shovel? At the time when Europe is understaffed, and where anyway our president will put us back to work with or without our consent, I actually welcome these cute little machines.

lundi, juin 11, 2007

Ce soir, nous étions sortis pour profiter de bières offertes par des directeurs financiers qui débarquaient à Londres pour un grand meeting. Passant devant l'entrée du garage de la Banque, derrière deux camions, nous vîment une magnifique Ferrari grise. Mon chef fit un signe de la main au conducteur, qui lui répondit. Puis il nous expliqua que ce type était une des huiles de la banque, et que cette Ferrari lui avait d'ailleurs été volée. La légende dit que lorsque les policiers l'ont appelé pour lui annoncer qu'ils l'avaient retrouvé, il avait répondu: "Vraiment? Laquelle?".


Tonight, we went out to the pub to enjoy beers offered by some finance directors who had some kind of big meeting in London. Passing in front of the car park of the Bank, we saw a magnificent grey ferrari behind two big lorries. My boss waved at the guy, who waved back. Then he explained to us that this guy was some big fish from the bank, and that he had this Ferrari stolen some time ago. The legend says than when the police called to notify him that they had actually found the stolen Ferrari, he answered: "Really? Which one?".

jeudi, juin 07, 2007

Amélioration

J'ai changé de bâtiment, au boulot. Après mesure, ma distance de marche aux toilettes est passée de 75 mètres à 60 mètres.


Improvement

I've moved to another building, at work. After measurements, the walking distance to toilets has reduced from 75 meters to 60 meters.

dimanche, juin 03, 2007

Brèves américaines - Partie 3

J'avais dit que je parlerais des pourboires, m'y voilà.

Le pourboire semble être une institution, au Canada. Déjà, sur toutes les notes de resto, il est écrit en gros (parfois, le serveur le souligne avec son stylo, histoire de donner mauvaise conscience au client): "Please pay your server". Ensuite, il ne faut pas donner son pourboire à n'importe qui. J'étais dans un resto de burgers, fort quelconque au demeurant, et l'on m'avait indiqué à l'entrée que j'étais dans la zone de Rachel. Lorsque je demandais donc à la première serveuse venue de bien vouloir prendre ma commande, je me fis renvoyer dans mes filets, et c'est Rachel elle-même qui s'occupa de s'enquérir de ce que je voulais manger. Le burger me fut apporté dans un petit panier plastique par une autre serveuse, ma bière par une troisième, et mes couverts (facultatifs, apparemment), par une quatrième. Je ne revis Rachel qu'au moment de payer la note, où, bien sûr, elle avait souligné le "Please pay your server".


Vancouver by night



American briefs - Part 3

I had said I was going to talk about tips, here I am.

Tipping seems to be an institution, in Canada. First, on all bills, it is written in big (sometimes, the server underlines it to pressure the client): "Please pay your server". Then, you should not give your tip at random. I was in a burger restaurant (quite average, by the way), and I had been indicated when getting in that I was in the area of "Rachel". When I asked to the first waitress if I could order, she actually fetched Rachel, who then inquired about what I intended to eat. The burger was brought in a little plastic basket by another waitress, the beer by a third one, and the cutlery (optional, apparently) by a fourth one. I did not saw Rachel again until time to pay the note, and she had, of course, underlined the "Please pay your server".

samedi, juin 02, 2007

Vive les banques!

Cela fait maintenant 4 jours que je travaille à la Banque, et j'ai déjà appris énormément! Voici donc mes principales découvertes:
- Les banquiers aiment le bleu - Moi qui pensait sortir du lot en mettant un beau costume marron (avec un pantalon du même style mais plus clair, l'élégance personnifiée, quoi), je n'ai pas été déçu. Sur les milliers de costumes que j'ai vus portés durant la semaine, je n'ai en tout et pour tout vu qu'un seul autre costume brun. Il y avait également quelques costumes gris. Et tout le reste, c'est du bleu.
- Les toilettes sont loin - Amoureux de l'intimité, passez votre chemin! Chaque étage de la Banque est un gigantesque open space. Ce qui fait que oui, les toilettes sont loin. Il faut commencer son périple quand on ressent à peine l'envie, sinon on court le risque d'arriver en sautillant en se tenant le bas ventre (ou pire).
- La gymnastique de la cravate - Puisque nous en sommes aux toilettes, j'ai également découvert l'art de pisser et de se laver les dents sans en mettre plein la cravate. Pour les besoins naturels, jeter négligemment la cravate sur l'épaule est recommandé. Surtout, se souvenir de la redescendre avant de sortir (la cravate, pour la braguette, inverser). Pour se laver les dents, c'est un peu plus technique. Mon conseil (pour les gauchers, inverser): jeter négligemment la cravate sur l'épaule droite. Lavez vous les dents, en prenant bien garde de ne pas salir / mouiller la main gauche, le buste légèrement penché en avant (pour se prémunir des coulures), mais les épaules bien droites (pour que la cravate reste où elle est). Rincer la brosse à dents avec la main droite. Et là, attention: pour se rincer la bouche, avec la main gauche (propre, souvenez vous!), maintenir la cravate sur l'épaule droite. Se pencher vers le robinet, toujours en maintenant la cravate. Se relever, ranger ses petites affaires, redescendre la cravate. Voilà, mission accomplie!


Long live the banks!

I have been working now for 4 days in the Bank, and I've learned so much! Here are my main discoveries:
- Bankers like blue - I thought I was original by putting on a magnificent brown suit (with the trousers in the same style, but lighter brow, the personified elegance, should I say!), and I was not disappointed. On the thousands of suits I saw being worn during the week, I have seen in all only one other brown suit, a few grey suit, and all the others were blue.
- Toilets are far - Lovers of intimacy, stay away! Each floor of the Bank is a gigantic open space. So, toilets are far indeed. One should start his odyssey just when starting to feel the urge, or taking the risk of arriving hopping around while holding his crotch (or worse).
- The gym of ties - Since we are talking about toilets I also discovered how to pee and wash one's teeth with a tie. For peeing, negligently throw your tie on your shoulder. Don't forget to bring it down when you've finished (the tie, inverse for the fly). To brush teeth, it's slightly more technical. My advice (for left-handed, inverse): negligently throw the tie on the right shoulder. Brush your teeth taking care of not dirtying / wetting your left hand, the body slightly bend forward (to avoid spilling it on your shirt), but the shoulders straight, so that the tie stays where it is. Rinse the toothbrush with the right hand. And that's the tricky bit: to rinse your mouth, maintain the tie on the right shoulder with the left hand (clean, remember!), and bend toward the tap, still maintaining the tie. Stand back, tidy up your things, and bring the tie back down. That's it, mission accomplished!

vendredi, juin 01, 2007

Allez, encore une image pour la route! Après tout, mon blog m'autorise à uploader jusqu'à 1 gig d'images... Ceci est représente donc une octave de bruit de Perlin, avec les normales déduites des faces, ce qui donne cet aspect "carrelage de cuisine sous ectasy". Mon but, c'est d'arriver à corriger ma fonction qui renvoie les normales procédurales sur un bruit de Perlin, et qui devrait donc donner des résultats bien meilleurs. Ça fait plusieurs jours que je suis coincé...




Another image for the road! After all, my blog authorizes me to upload up to 1 gig of images... This shows an octave of Perlin noise, with normals deducted from the faces, which gives this "kitchen tiles under ecstasy" feeling. My goal is to debug my function that returns the normals over a Perlin noise, and that should give much better results. I've been struggling with that for a few days...

lundi, mai 28, 2007

Brèves américaines - Partie 2

Il n'y a que 2 choses certaines dans la vie: la mort, et les taxes

Les canadiens semblent avoir un problème avec les taxes. Et je pense plus particulièrement à la TVA. Dans la plupart des pays civilisés que je connais, il est de règle que les prix indiqués soient TTC. Il semble bien raisonnable que le prix indiqué sur l'étiquette corresponde à l'argent que je dois sortir de mon porte monnaie. Vous connaissez beaucoup de gens qui se font rembourser la TVA sur un cornet de glace?

Et pourtant, à Vancouver, presque la totalité des prix est indiqué hors taxes. Que ce soit au restaurant, dans les magasins de fringues, pour payer l'hôtel ou pour acheter une crêpe, le prix annoncé sera systématiquement majoré de la TVA. C'est dans les restaurants que ça fait le plus mal: entre la TVA, la taxe additionnelle sur l'alcool, et le pourboire (mais je reviendrai sur ce problème du pourboire, qui mérite bien un post à lui tout seul), la facture gonfle facilement d'un tiers entre le prix sur la carte et le prix effectivement payé. En dehors du choc pour le touriste qui pensait faire une bonne affaire, je trouve que ce système est pervers pour 2 raisons:

- D'une part, il empêche de préparer sa monnaie pour gagner du temps. Vu que le taux de taxes est souvent farfelu, à moins d'avoir sa calculatrice et la liste des produits taxés - non taxés (le chocolat est taxé, par exemple, mais pas le café), on se retrouve forcé d'attendre que le commerçant annonce son prix.
- D'autre part, en nous jetant ainsi à la figure les montants de taxes, le citoyen reçoit à chaque facture une piqûre de rappel sur ce qu'il verse au gouvernement, au mieux favorisant la droite "moins d'impôts, moins de social", au pire encourageant carrément le marché noir.

Bizarre.


Vancouver depuis Stanley Park - Vancouver from Stanley Park


American briefs - Part 2

There are only 2 sure things in life: death, and taxes

Canadians seem to have a problem with taxes. And I'm thinking more particularly of the VAT. In most civilized countries I know, prices are indicated including VAT. It seems quite reasonable that the price on the tag corresponds to what I'll have to get out of my wallet. Do you know many people who get the VAT reimbursed on an ice cone?

But yet, in Vancouver, almost the totality of prices do not include taxes. In restaurants, in clothes shops, to pay the hotel, or to buy a pancake, the indicated price is systematically majored with the VAT. It is in restaurants that this hurts the most: between the VAT, the tax on alcohol, and the tip (but I'll come back on the tipping issue, this deserves a post for itself), the bill can easily gain a third from what was indicated on the menu. Outside the shock for the tourist who thought we was making a good deal, I think the system is quite perverse, for 2 reasons:

- First, it prevents people from preparing their money in advance to gain time. Since the tax level is often cranky, unless you are actually carrying a calculator and the list of all taxed - non taxed products (chocolate is taxed, for example, but not coffee), you are forced to wait for the shopkeeper to announce what will be the final price.
- Second, by throwing to its head the amount of taxes, the citizen gets a recall injection on what he is paying to the government, in the best case promoting the "less taxes, less social" right wing ideas, in the worst case encouraging black market.

Weird.

Une petite image de plus pour la route! Pour une fois, au lieu de calculer bêtement les normales par rapport aux faces (une moyenne plus ou moins heureuse des normales aux 4 faces sur le vertex), j'utilise directement le gradient de ma fonction génératrice (ça fait toujours du bien de se calculer un gradient à la main). De plus en plus, j'essaie d'avoir une approche complètement procédurale, à la recherche d'images moins variées, peut-être, mais beaucoup moins imparfaites. Voici le résultat, sur une grille de 250 000 polygones.




Another small image gor the road! For once, instead of calculating simply the normals from the faces (as an average of the normals for the 4 faces generated from a vertex), I directly use the gradient of my generating function (it's always a good refreshment to calculate a gradient by hand). More and more, I try to have a completely procedural approach, looking for images that are less varied, maybe, but much less imperfect too. Here is the result, on a 250 000 polygons grid.

dimanche, mai 27, 2007

Brèves américaines - Partie 1

Ayant passé quelques jours à Vancouver, je m'empresse, tel le BHL moyen, de vous faire parvenir mes pensées ricaines. Généralisations hâtives assurées.

Généralement, je trouve les voyages en avion rapidement ennuyeux. On voyage souvent de nuit, et quand il fait jour, on ne voit que des nuages. J'aime bien regarder les nuages, mais il y a une limite à tout!

Et là, coup de bol. Tout d'abord, on suit le soleil: départ 18h heure locale, arrivée 18h heure locale. Ensuite, on était dans la zone du "soleil de minuit". Donc, 2 bonnes raisons pour qu'il fasse jour! Ensuite, très peu de nuages, et donc une vue magnifique sur un pays qui commence décidément à m'intriguer: le Groenland.

Voici donc quelques photos prises de l'avion, la première correspondant à la côte, et l'autre au milieu du pays.






American briefs - Part 1

Having spent a few days in Vancouver, I could not prevent myself, as the average BHL, to spread here my American thoughts. Gross generalizations guaranteed.

Usually, I find plane trips quickly boring. Long trips are often by night, and when it is day, one can see only clouds. I like watching clouds, but there is a limit on everything!

And there, the lucky strike. First, we were following the sun, departure 6 pm local time, arrival 6 pm local time. Second, we were in the "midnight sun" zone. So, 2 good reasons to enjoy daylight. Then, very little clouds, and therefore an awesome view on a country which starts to interest me a lot: Greenland.

Enjoy the photos taken from the plane: the first one on the coast, and the second taken in the middle of the country.

dimanche, mai 13, 2007

Un petit update de mon graphe de scènes: sphère texturée!




A small update from my scene graph: textured sphere!

samedi, mai 12, 2007

A noter, l'apparition d'un nouveau site mariant "journalisme professionnel et culture de l'internet", Rue 89, crée entre autres par d'anciens du journal Libération. C'est certainement une innovation intéressante que d'avoir ainsi un média professionnel orienté totalement sur Internet. Les feuilles dites sérieuses s'étaient doucement lancées dans les contenus multimédias, les blogs, les chats (miaou!) et autres (voir Le Monde, Libérotschild et compagnie), mais Rue 89 est le premier site que je rencontre à tenter un journalisme d'opinion de qualité totalement en ligne (perso, les brèves de Reuters, ça me gonfle). Cependant, sa gratuité (et donc son modèle de revenus basé sur la publicité) soulève quand même d'intéressantes questions d'indépendance. En tous cas, leur feed est maintenant dans ma barre de signets. Tous mes voeux de réussite les accompagnent.




To note, the apparition of a new website linking "professional journalism and internet culture", Rue 89 (in French), created, among others, by former journalists from the Libération newspaper. It's certainly an interesting innovation to see a professional media fully oriented on the web. So called "serious" newspapers have been slowly providing more multimedia and interactive contents (blogs, chats), but Rue 89 is the first website I encounter which aims at providing a quality opinion journalism totally on-line (personally, I find Reuters news utterly boring). Nevertheless, as their business model is based on advertisements revenues, this raises interesting questions about their independence. Anyway, their feed is now in my bookmarks bar. All my wishes to them!

mardi, mai 08, 2007

Pour les fans des Monthy Pythons, un petit jeu flash tiré du film / de la comédie musicale de Sacré Graal. Le lançage de jardinet sur les chevaliers qui disent Ni vaut le détour. D'ailleurs, il va falloir que je me décide à aller la voir, cette comédie musicale, avant qu'ils ne partent en tournée!


For the Monty Python fans, a small flash game from the Holy Grail movie / musical. Throwing a shrubbery on the knights who say Ni feels really good!

lundi, mai 07, 2007

Voilà quelques captures du projet sur lequel je codouille dans mes moments de lassitude. Il s'agit d'un graphe de scènes, semblable par exemple à Open Scene Graph. La différence vient de ce que le mien est un graphe fonctionnel pur, écrit en Ocaml.

Fonctionnel pur, c'est à dire que chacun des nodes du graphe est immutable (pour ceux que le C++ parle plus, cela revient à n'avoir que des classes aux méthodes et attributs constants). Cela veut dire également qu'à chaque changement, il faut reconstruire le graphe. Cela peut sembler vaguement inefficace, mais c'est en tous cas très pratique à programmer. La garantie, une fois que le noeud a été crée, qu'il ne changera pas, permet une forte réutilisation du graphe. De plus, il y a un noeud spécial qui permet de placer les noeuds fils dans une liste compilée, afin d'accélérer le rendu. Enfin, (mais ce n'est pas lié à la contrainte de fonctionnalité pure), le GC d'Ocaml aide beaucoup à ne pas se soucier des problèmes mémoire. Pour comparaison, le compteur de références d'Open Scene Graph est un poil compliqué à utiliser au premier abord, et il est trop facile de faire des erreurs.

On verra bien ce que cela donnera et si j'arriverai à en faire quelque chose!






Here are a few screen captures of the project on which I am vaguely working now at my idle time. This is a scene graph, similar for example to Open Scene Graph. The difference is that mine is a purely functional graph written in Ocaml.

Purely functional means that each node of the graph is immutable (for those more on the C++ side, it would be more or less equivalent to have classes with only constant methods and attributes). It means that for each change of the scene, the graph needs to be reconstructed. It can seem inefficient, but it is very easy to program with such a data structure. The guarantee that once a node has been created, it will not change during its lifetime, is extremely useful for reusing entire pieces of the graph. In addition to that, I've created a node that creates a compiled list of the children nodes, to accelerate rendering. Finally (but that's not related to the purely functional side of the things), Ocaml's GC helps a lot for all the complex memory issues that arise with a complex graph. By comparison, the reference counter used in Open Scene Graph is slightly complicated to understand, and quite error-prone.

We'll see how it will evolve, and if I'll be able to do something out of this!

dimanche, mai 06, 2007

Bon, Sarko est élu. La démocratie a parlé.

Ce qui demeure, c'est surtout une vague crainte de ce que seront ces 5 années à venir. Je fais entièrement confiance à Nicolas pour "redonner le moral aux patrons", mais les points qui m'inquiètent le plus sont ceux des libertés individuelles, dont notre nouveau président (il va falloir que je m'y fasse!) a l'air de faire peu de cas. Je citerai en vrac le fichage, les DRMs, les logiciels libres, mais aussi les ordinateurs de votes, lesquels me semblent une des plus grandes menaces pour la démocratie à l'heure actuelle.


Sarko is elected, democracy has talked.

What remains is a vague fear of what the 5 incoming years will look like. I fully trust Nicolas on pleasing the upper class, but I am a bit more concerned about individual freedoms, of which our new president (I'll have to get used to it!) does not seem to care much. I'll cite for example DRMs and free software, but also voting machines, which seem to me as being one of the biggest threats to democracy.

mercredi, mai 02, 2007

Le débat Nico-Ségo est pour bientôt! Pour ceux qui n'ont pas les chaines françaises, vous pouvez le lire via ce feed : mms://live.france24.com/france24_fr.wsx de France24.


The Nico-Ségo debate is nigh! For those who do not get the French channels, you can use this feed from France24: mms://live.france24.com/france24_en.wsx de France24.

mardi, mai 01, 2007

J'allais pester contre ces gens qui achètent des places de concert / sacs de course design / vêtements de la ligne Kate Moss et qui les revendent immédiatement après sur e-bay en faisant un bénéfice non négligeable (et probablement non imposé), mais je me suis tout d'un coup souvenu que les entreprises pour lesquelles je travaille font strictement la même chose, à plus grande échelle. Cela s'appelle l'arbitrage.


I was going to rant against these people who buy concert tickets / designers shopping bags / Kate Moss's line clothes and sell them immediately for a healthy (and probably tax-free) profit, but I'm holing off as I just remembered that the industry I'm working on is doing exactly the same thing, just bigger scale. It's called arbitrage.

samedi, avril 28, 2007

Le jambon, c'est bon!

Malheureusement, pas ici. Je ne sais pas si c'est un problème culturel, économique, ou tout simplement que les cochons anglais sont différents, mais il est impossible de trouver du jambon digne de ce nom dans les supermarchés britanniques. Le jambon est:

- Toujours entouré d'un genre de panure, parfois au miel (et ils en sont si fiers qu'ils le mettent sur l'étiquette!)
- Fin comme du papier à cigarette
- Trop salé
- Avec de l'eau ajoutée (seulement 15%, quelle affaire! Et pas étonnant qu'ils mettent autant de sel...)
- Et plus généralement, absolument infect.

Ça me dépasse...


Ham is good!

Unfortunately, not here. I don't know if this is a cultural or an economical problem, or simply that English pigs are different, but it is truly impossible to find ham worth its name in British supermarkets. The ham is always:

- In some kind of bread crumbs, sometimes with honey (and they are so proud of that, that they mention it on the package!)
- Thin as cigarette paper
- Too salty
- With added water (just 15%, what a deal! And no wonder they put so much salt...)
- And more generally, with an awful taste.

Why, oh why?

vendredi, avril 27, 2007

Je lis de bas en haut.

Enfin, pas exactement. Au sein d'un paragraphe, je vais lire de haut en bas (sinon, ça serait vraiment le bordel), mais je vais naturellement commencer par le paragraphe en bas de la page. Ça me fait le coup pour les journaux, ce qui à priori n'est pas trop ennuyeux, mais quand je lis un bouquin, il devient alors un peu plus difficile de suivre l'histoire sans se faire des noeuds au cerveau.

Tout cela, c'est bien entendu la faute à Internet!

Lorsque l'on répond à un mail, on a tendance à écrire au dessus du message initial, ce qui fait généralement sens: notre correspondant sait ce qu'il a envoyé, et peut donc lire directement la réponse sans avoir à la chercher dans le mail, et peut toujours se reporter au contenu initial s'il en a besoin. A noter que l'Usenet français combat ce genre de pratique avec force, et que je me fais régulièrement engueuler lorsque je mets ma réponse au dessus.

Même souci avec les blogs, qui mettent le sujet le plus récent en haut.

Et là où tout se gâte, c'est que l'on a effectivement inversé la chronologie. Si je veux savoir ce qui s'est passé avant, je n'ai plus qu'à lire à l'envers. Et vu que cela arrive tout le temps, c'est maintenant dans les médias traditionnels que je me fais avoir. La pratique intensive de la programmation n'arrange pas les choses: l'information intéressante est rarement au tout début, où se trouvent les initialisations, et plutôt que de faire bouger mes yeux, je scrolle afin de maintenir la ligne qui m'intéresse toujours au milieu de l'écran (la molette est mon amie!). Et bien sûr, la plupart des langages se lisent en dépit du bon sens, comme cette déclaration de pointeur qui se lit de droite à gauche:

const int * const var => pointeur constant vers un entier constant.

Peut-être devrais-je faire les pieds au mur?


I read from bottom to top.

Well, not exactly. Inside a paragraph, I will read from top to bottom (otherwise, that would be really messy!), but I will naturally start with the bottom paragraph and make my way up to the top one. When I read newspapers, it's not too annoying, but when reading a novel, following the story becomes something of a nightmare.

And this, of course, is Internet's fault!

When answering to a e-mail, we have the tendency to write on top of the initial message, and that generally makes sense: our reader knows what he has sent (hopefully!), and can directly read the answer without having first to look for it inside the e-mail. To note that the French Usenet fights this kind of habit with force, and I got several messages urging me to write with my answer below.

Same problem with blogs, that put the most recent subject on the top.

And that's where everything becomes messy, because we inverted the chronology. If I want to know what happened before, I have to read upside down. And since it's happening all the time, I have built something of an habit, even in traditional medias. Intensive programming is somewhat at fault, too: the interesting information in the source code is rarely at the beginning, where all the boring initialization lies, and since I'm too lazy to move my eyes, I generally scroll the screen so that what I'm reading is always in the middle of the screen (the wheel is my friend!). And, of course, most programming languages should be read in an esoteric order, like this declaration that needs to be read right to left:

const int * const var => constant pointer to a constant integer.

Go figure!

mercredi, avril 25, 2007

J'ai l'élection courante! *

On commence à parler beaucoup d'un grand parti du centre, dit "social démocrate", qui serait censé regrouper l'UDF avec la frange droite de la gauche et la frange gauche de la droite. Si un tel projet fonctionne (ce qui m'étonnerait, vu le nombre de présidentiables potentiels qui se précipiteraient pour s'entredéchirer dans le parti en visant 2012), cela pourrait bien droitiser encore plus le paysage politique français, poussant les socialistes à l'extrême gauche. On finira avec une situation à l'américaine, avec deux partis résolument à droite, mais avec l'un moins que l'autre.

* Oui, oui, c'en est une


There are now many talks about a big centrist social-democrat party, which would group the UDF with the right of the left and the left of the right. If such project goes on (which I doubt, since the number of potential presidential candidates who would jump into it and start fighting, hoping for 2012), it could very well push the French politics on the right side, shifting the socialist party at the extreme left. We would end-up with a situation similar to the Americans, with two parties definitely right-wing, but one more than the other.

mercredi, avril 18, 2007

Eh oui, moi aussi j'ai reçu les professions de foi de nos candidats. Et comme dans un contrat, il faut toujours lire les petites lignes, j'ai tourné leurs papelards dans tous les sens pour chercher la petite bête. Il en ressort que:

3 candidats disent utiliser du papier recyclé. Il s'agit de Sarkozy (il espère peut-être récupérer quelques voix écolo!), Buffet (On partage tout, camarades, même le papier!), et Nihous (sauver des arbres pour y grimper lorsque la chasse au sanglier tourne mal?).

Bayrou, lui, dit utiliser du papier "de qualité écologique", ce qui après quelques recherches n'est pas très précis.
Schivardi utilise un papier de type journal, qui pourrait bien être recyclé également (mais on n'en saura pas plus). D'ailleurs, pour un candidat plutôt rural, il fait imprimer son truc à Paris.
Tous ont bien entendu des sites internet, mais seule le site de Royal n'est pas à son nom. Pour les autres, c'est généralement leur nom suivi de "2007".

A propos de sites internet:
La droite est en .fr. A Sarkozy, Lepen et De Villiers s'ajoutent, pour faire contrepoids, Bayrou, Nihous et Voynet.
Shivardi est tout seul en .com,
Et tous les autres, Royal, Buffet, Bové, Besancenot et Laguiller sont en .org. Déduisez-en ce que vous voulez!

Sur les photos: Laguiller est la seule à ne pas regarder l'objectif! Royal est en noir et blanc, et Lepen prend toute la double page. A droite, tout le monde a la cravate, et à gauche, personne. Bayrou en a mis une, mais peut-être aurait-il dû préférer le noeud papillon pour maintenir la ligne du parti?

Et combien de photos pour chaque candidat?
Nihous: 3 photos
Voynet: 2 photos
Laguiller: 1 photo
Besancenot: 2 fois la même photo
Bové: 6 photos! Attention les yeux!
Royal: 1 photo
Buffet: 6 photos, tout comme Bové!
Shivardi: 3 photos, mais mal imprimées (est-ce prémédité?)
Villiers: Explosion des records, 9 photos!
Lepen: 1 photo (mais grande)
Sarkozy: 3 photos (dont 2 fois la même. Non, Nico, n'essaie pas de sourire, ça ne te va pas...)
Bayrou: Au centre, comme d'hab, avec 3 photos.

Ça ne va pas m'aider à choisir, tout ça!


I finally got the leaflets from all our candidates. And since in a contract, you should always read the small prints, I turned theirs in all directions, looking for the small beast. Here is the result:

3 candidates claim they are using recycled paper: Sarkozy (maybe he hopes to get a few "green" voices!), Buffet (We share everything, comrades, even paper!), and Nihous (I suppose he wants to protect trees to have something to climb on if a boar hunt goes wrong).

Bayrou claims he is using "Ecological quality" paper, which, after research, does not mean much.
Shivardi is using some kind of newspaper paper, so it might be recycled. By the way, for a rural candidate, he prints in Paris!

All of them have websites, of course, but only Royal website has not got her name in it. For the others, it's generally their name, followed by "2007".

Talking about their websites:
The right wing is in .fr. In addition to Sarkozy, Lepen and De Villiers, Bayrou, Nihous and Voynet also have a .fr website.
Shivardi is the only one in .com.
And all the others, Royal, Buffet, Bové, Besancenot and Laguiller are in .org. Deduce what you want from that!

On the pictures: Laguiller is the only one not to look at the camera! Royal is in black and white, and Lepen is on the whole double page. On the right wing, everyone wears a tie. On the left wing, no-one. Bayrou wears one, but as a centrist, maybe he should have sticked to the party line, and wear a bow tie?

And how many pictures for each candidate?
Nihous: 3 pictures
Voynet: 2 pictures
Laguiller: 1 picture
Besancenot: 2 times the same picture
Bové: 6 pictures!
Royal: 1 picture
Buffet: 6 pictures, like Bové!
Shivardi: 3 pictures, but badly printed. Maybe it is on purpose?
Villiers: Beats them all! 9 pictures!!!
Lepen: 1 picture (but it's big)
Sarkozy: 3 pictures (including twice the same one twice. No, Nicolas, don't try to smile, it does not fit you well...)
Bayrou: At the center, as usual, with 3 pictures.

All this is not really helping me to choose...

lundi, avril 16, 2007

La première page de la plupart des quotidiens britanniques gratuits était aujourd'hui sur les dernières révélations des amis de Kate sur sa rupture avec William (Pour ceux qui ne suivent pas, le price Willy vient de plaquer sa gonzesse parce qu'il veut teufer tranquilos). C'est dire le calme plat question actualités.

Côté élections, je viens de recevoir une lettre du consulat me précisant les différents bureaux de vote en fonction des initiales. Je voterai donc dans le réfectoire du lycée Charles de Gaule (Je me méfie des trucs baptisés d'un nom de président, ça n'a porté chance ni aux hôpitaux, ni aux porte-avions, ni aux bibliothèques). Pour les anglais, tout est déjà joué: les bookmakeurs donnent Nico gagnant avec une forte marge. Pour moi, j'ai encore quelques jours pour me décider.

Je ne les sens pas, ces élections.


The first page of most of the free daily newspapers, today, were about the last gossips from Kate's friends about her breaking with William (for those who do not follow, party-boy Willy dumped Kate to carry on "enjoying life" like an advert for antiperspirant). That is to say how empty are the news.

On the elections side, I just got a letter from the consulate, indicating me where I am supposed to vote depending on my initials. I'll therefore be set in the dining room of the Charles de Gaule highschool. I'm generally a bit suspicious about places named after a French president: it did not worked too well for carriers, hospitals and libraries. For the British, everything is set: the bookmakers place Sarkozy first, with a large margin. On my side, I've still got a few days to decide myself.

I'm not feeling too well about these elections.

jeudi, avril 12, 2007

La citation du jour:

"Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l’homme."

- Socrate (d'ailleurs, l'autre Socrate ferait bien de mettre à jour son blog)


The citation of the day:

"By all means marry; if you get a good wife, you'll be happy. If you get a bad one, you'll become a philosopher."

- Socrates

mercredi, avril 11, 2007

Quand j'étais petit, je n'étais pas grand

Mais bon, à leur âge, ce n'est plus le moment de montrer son cul! Et pourtant, il doit y avoir une mode. Bon nombre de types ont manifestement décidé que leur auguste fessier avait besoin d'air.

Premier accusé, levez-vous! Il s'agit d'un collègue, "affectueusement" surnommé Quasimodo, et qui depuis un certain temps a décidé de porter des jeans taille très basse. Manifestement, il ne porte pas de sous-vêtements (encore que, vous le comprendrez, je ne sois pas allé voir de plus près). Et donc, à chaque fois qu'il va draguer la greluche de la qualité, il se penche vers elle, et présente son horrible derrière à tout un chacun, pendant que la victime de ses émois essaie désespérément de s'en débarrasser.

Deuxième accusé, levez-vous! Père d'un certain Hugo, lequel avait remplacé ses cordes vocales par in mégaphone avant de monter dans l'Eurostar, votre petite famille m'a sérieusement gonflé pendant le trajet. Mais en plus ce cela, à chaque fois que vous vous tourniez vers eux, votre postérieur jaillissait vers moi, pour mon plus grand inconfort. Circonstance atténuante: vous emmeniez votre braillard hors du wagon quand celui-ci dépassait les 150 dB.

En conséquence, par pitié, mettez un caleçon ainsi qu'un futal à votre taille!


Can you please hide this?

That's a bit too old to show your arse around! But it must be some new fashion, or something. Quite a few men around have decided to give some bit of fresh air to their backside.

First defendant, please stand up! It's a colleague, who we nicknamed Quasimodo, and who has decided to wear very low jeans. Apparently, he has also forgotten underwear (although I did not check too closely, you'll understand why). So, each time he goes to the girl from the quality (with some dark motive, believe me!), he bends toward her, and puts his huge bottom on display for everyone around, while the poor girl tries desperately to get rid of him.

Second defendant, please stand up! Father of some kid named Hugo, who actually must have swallowed a megaphone before boarding the Eurostar, your little family turned out to be quite annoying. But in addition to this, every time you turned to them to shush the screaming devil, your bottom was thrown in my direction, against all good manners. Attenuating circumstance: you were carrying your yelling thing outside the coach when he was going over 150 dB.

In consequence, by any means, please wear higher trousers, and do not try to save on underwear!

mardi, avril 03, 2007

J'en veux un comme ça pour aller au boulot, le matin!




I want to go to work with a train like this!

samedi, mars 31, 2007

Cravate or not cravate

Voilà une décision qu'elle est compliquée. C'est le matin, l'on sait que l'on va voir un client / à un entretien d'embauche (rayer la mention inutile), et l'on se demande s'il faut mettre la cravate ou pas.

L'usage, c'est de faire ce que va faire son vis-à-vis. Mais ça tombe mal, car à ce moment précis, il est en train de se poser la même question devant sa garde robe, et l'appeler pour convenir du code vestimentaire n'est pas vraiment possible. Alors, c'est au pif.

Ces derniers jours, j'ai eu tout faux. Je suis allé avec une cravate voir des gens qui n'en portaient pas. Puis je suis allé voir d'autres gens sans ma cravate, et ils l'avaient tous mise! Enfin, pour me rattraper, je l'ai remise, et les gus étaient carrément en jean t-shirt.

En plus, c'est que c'est physique à porter, ce truc! D'abord, il faut boutonner la chemise jusqu'en haut, ça coupe la circulation vers le cerveau, et on s'étonne ensuite que je dise des bêtises. Et si on essaie de déserrer pour respirer un peu, on défait le noeud que l'on a eu tant de mal à faire le matin. Sans compter le risque de faire une abominable faute de gout en se plantant dans les couleurs (j'ai un truc: chemise blanche sous cravate rouge, ça marche a tous les coups, à condition que toutes les chemises blanches ne soient pas dans le tas de linge sale).

Seule consolation, en se regardant dans le miroir de l'ascenseur: c'est vrai que ça en jette.




Tie or not tie

That's a hard decision. It is morning, you know you're going to see a client / have a job interview, and you are wondering whether you should wear a tie.

Usage wants that you should wear the same thing as the person you are going to see. But chances are that at this precise moment, they are pondering over the same problem in front of their own wardrobe, and calling them to agree on the dress code is not really possible. So it ends up being a bit random.

These last days, I had everything wrong. I wore my tie to see people who did not wear one. After that, I choose not to wear it, only to see that the two people I was meeting had one. So I put it back, and met people wearing jeans and t-shirts.

In addition to that, it's actually quite hard to wear! One has to button the highest one, it cuts blood flowing to the brain, and after that people wonder why I talk rubbish. So, one tries to unsqueeze the neck, taking the risk of untying the knot that took 5 tries on the morning. And, as if it was not difficult enough, one has to be careful about marrying colors (I have a trick for that: white shirt under red tie, that always work. Under the condition of having at least one clean white shirt on the day, of course).

The only comfort, while looking at oneself in the mirror of the elevator: it's quite classy.