vendredi, juin 29, 2012

Épilogue

C'est le Samedi 21 Avril que je quittai ma chambre d'hôtel pour la dernière fois. Je ne résistai bien entendu pas au plaisir de prendre une photo des chiottes, parce que quand même.

Je rencontrais un français dans l'ascenseur qui partait également, nous discutâmes un petit peu, il avait l'intention de prendre le bus de l'hôtel pour aller à l'aéroport. Quand à moi, c'était tout à fait hors de question, pour me donner une dernière chance de muser dans les rues de Tokyo. Le train, c'est mieux, surtout quand on peut le faire passer en note de frais, et utiliser sa biza cald.

Je trouvais l'aéroport sinistre, mais fis quand même quelques achats : de l'anguille, et les fameuses tokyo bananas (que c'est d'ailleurs pas terrible). Par contre, scandale, impossible de trouver un magasin me vendant des baumkuchen. Je pris donc le parti de m'enfiler quelques jus de tomate au lounge pour patienter.

Le repas dans l'avion fut tout aussi remarquable qu'à l'aller, et l'hôtesse de l'air, ayant probablement détecté mon spleen, fut généreuse sur le saké. Juste le temps de voir Mission Impossible 12 (plutôt nullard), et Robot G, comédie japonaise bien fichue dont il faudra que je vous parle plus avant, et je sombrais dans le sommeil.

mardi, juin 26, 2012

Georges

C'est en lisant un canard gratuit par dessus l'épaule d'un passager du métro que j'ai appris la triste nouvelle: Georges, une tortue terrestre des Galapagos, dernier individu de son espèce, vient de rejoindre le paradis des tortues. Une célébrité, ce Georges: cela m'a ramené 15 ans en arrière, du temps où je lisais encore Science & Vie Junior (my god, je viens de vérifier, ça existe encore...), j'avais lu un article sur cette fameuse tortue: ayant apparemment abandonné l'idée de la faire se reproduire avec une femelle d'une espèce proche, les chercheurs étaient passés à la vitesse supérieure, et tentaient d'extraire de la semence "a la mano" du pauvre Georges, lequel voulait surtout qu'on le laisse tranquille. J'espérais qu'ils réussissent, mais apparemment ce ne fut pas le cas.

Au revoir, Georges, tu as vécu dignement ta vie de chélonien.

lundi, juin 18, 2012

Mes lecteurs assidus auront noté que je n'ai pas posté depuis un certain temps. C'est que j'ai découvert il y a 3 semaines que la paternité est plutôt incompatible avec le blog.

Notre toute petite est maintenant la seule récipiendaire de mes aléatoires soliloques. Pauvre enfant :)