jeudi, décembre 29, 2011

Et mes chaussons?

Eh bien ils étaient bons, mes chaussons! Cuisse de canard, girolles et crème fraiche dans une pâte brisée, rien que du bon, non?





And my chaussons?

Well, they were pretty good. Duck leg, girolles and cream in a shortcrust pastry, only good things, right?

dimanche, décembre 25, 2011

Et ce qui fut dit fut fait. Joyeux Noël!



And what was said was done. Merry Christmas!

vendredi, décembre 23, 2011

Que manger pour Noël?

Dinde à Noël, quel ennui! Et pourtant, tous mes collègues vont s'en goinfrer. Ce n'est pas que je trouve ce genre de nourriture particulièrement mauvais. Je veux même bien croire qu'un plat de choux de Bruxelles, ou même (oui, même!) un Christmas pudding, bien fait, pourrait me plaire (jamais trouvé un Christmas pudding qui ne vaille plus que la poubelle pour l'y mettre, mais je suis prêt à accepter un challenge s'il s'en présente). Mais c'est l'attitude: la tradition, ici, dit qu'il faut manger de la dinde, alors on mange de la dinde, qu'on aime ou qu'on aime pas.

Tandis que pour moi, la tradition de Noël, c'est de manger quelque chose de spécial et de délicieux.

Je vais donc faire un tour demain à mon marché favori, avec en vue de préparer des chaussons au poisson et au canard (pas dans les même chaussons) et une tarte chocolat, frangipane et poire pour le dessert.

Je vais également garder un œil sur le bœuf: après 20 ans, j'ai encore des souvenirs émus d'un bœuf en croute au roquefort, et un de ces jours il va vraiment falloir que je tente de recréer ce plat extraordinaire.

La dinde, je la leur laisse!


What to eat for Christmas?

Turkey for Christmas, how boring! And yet, this is what all my colleagues are going to stuff themselves with. It's not that I find this kind of food particularly bad. I can even believe that I could enjoy a well made Brussels sprouts dish, or even (yes, even!) a Christmas pudding (I never had a Christmas pudding that was worth more than the trash bin to put it in, but I am ready for a challenge should one arise). But it's the attitude, I'm having a problem with: tradition, here, says that one should eat turkey, so one eats turkey, whether one likes it or not.

Whereas, for me, the Christmas tradition is to eat something delicious and uncommon.

This is why I'll be going tomorrow to scout my favourite market, because I want to make some fish and duck pastries (not in the same pastries, though!), and a chocolate, frangipane and pear tart.

I'll also keep an eye on beef: after 20 years, I still have fond memories of a Roquefort beef in crust (kind of like beef Wellington), and one of these days I will really need to recreate this extraordinary dish.

They can keep the turkey!

jeudi, décembre 01, 2011

Ah ben bravo...

Le HMS Belfast est un bateau de guerre datant de la seconde guerre mondiale, et qui coule maintenant une retraite paisible comme attraction touristique.

Je passais devant l'autre jour, lorsque je vis nombre de camions de pompiers, bateaux de police et autres. Le ponton menant au batinateau était couvert d'échafaudages depuis plusieurs mois: manifestement, cela n'a pas tenu...

La BBC a confirmé qu'heureusement, il n'y avait eu que 2 blessés légers. Une petite centaine de touristes se sont fait ramener par bateau à la berge.




The HMS Belfast is a war ship from the second world war, now living the calm life of a pensioner as a tourist attraction.

I was passing nearby, the other day, when I noticed many fire trucks and various police boats. The walkway to the boat, covered with scaffoldings for several months, broke and crashed into the water.

The BBC confirmed that thankfully there were only 2 light injuries. A bit less than a hundred tourists were brought back by boat on the shore.

mercredi, novembre 02, 2011

Parlons BD.

Lu dernièrement "La ligue des gentlemen extraordinaires", d'Alan Moore et Kevin O'Neill, recommandé par le vendeur à qui j'avais demandé quelque chose de Steampunk. Ça se lit, et c'est plutôt agréable. L'idée de base est de mélanger des personnages fictifs célèbres du 19ème siècle (le Capitaine Némo, l'homme invisible, Auguste Dupin des nouvelles d'Edgar Poe, Sherlock Holmes...) dans une histoire d'espionnage. Pas mal d'humour, et des situations très bien trouvées d'un côté. De l'autre, ni le scénario, ni le dessin, ne m'ont totalement emballé. Pas vraiment le genre d’œuvre qui vous poursuit, donc.

Dans un registre totalement différent, je viens de finir le tome 2 (sur 3 (pour l'instant?)) de "Sentinelles", de Xavier Dorison et Enrique Breccia. Le pitch: lors de la course aux colonies, l'armée française a développé des super soldats cyborg, en greffant des membres mécaniques et en dotant d'armures des invalides de guerre. Le projet est abandonné face aux limites technologiques des sources d'énergie, les soldats tombant à court de jus au milieu du champ de bataille. Le projet repart lors de la Grande Guerre, alors que la France menace de rendre les armes, grâce à un scientifique inventeur de la pile à radium qui se retrouve involontairement associé au projet.

Mêlant réalité historique et science fiction délirante, au dessin âpre et violent entrecoupé de photos et de documents d'époque, voilà un univers uchronique pas piqué des hannetons. Des clins d’œil à l'histoire (référence aux taxis de la Marne, par exemple), une critique appuyée de l'arrogance et de l'incompétence crasse de bons nombres d'officiers conduisant leurs soldats à des boucheries sans nom, des savants fous, et de la grosse baston, voilà le menu. Et c'est bon.

dimanche, octobre 16, 2011

Connaissez-vous le Shiatsu? Pour ceux qui ont la flemme de cliquer, c'est une médecine douce japonaise reposant sur des pressions de la paume et du doigt. Le nom de cette pratique est tout à fait intéressant, et son origine m'en fut confirmée récemment par un vieux moine. La légende dit qu'en effet, lorsque le premier client vit la carrure du masseur, il se Shiatsu.

mercredi, octobre 12, 2011

Blackberry dans les choux

Très mauvaise passe pour RIM, la compagnie qui a apporté le Blackberry dans la poche de tout manager qui se respecte: non contente d'être de plus en plus concurrencée par Apple et Android, cela fait 3 jours que des millions d'utilisateurs européens, puis asiatiques et sud-américains, sont privés d'e-mails. Apparemment, un appareil réseau est tombé en panne, sans que les appareils secondaires chargés de reprendre la main ne puissent tenir la charge. Le problème est apparemment réparé, mais c'est maintenant les piles d'e-mails en retard qui doivent être traités par le système. La Banque nous a bien entendu maintenu au courant des derniers développements, les managers se désespérant de ne plus pouvoir lire leurs précieux messages depuis le train ou les gogues. Nous autres au raz des pâquerettes nous en tamponnions pas mal.

Je parie que de nombreuses réunions ont été incroyablement plus productives sans que la moitié des participants ne tapotent sur leur engin diabolique.

jeudi, septembre 22, 2011

Quant Dev, ni Quant ni Dev

Une salle de marchés est composée de diverses populations, très différentes en termes de compétences, d'heures de travail, et surtout de revenus. Je laisse de côté le "middle office" (calcul de risque) et le "back office" (Livraison, réconciliation des comptes), pour vous parler un peu plus du front office, c'est à dire les équipes qui décident quoi acheter et vendre.

L'on a donc:

  • Les traders: ce sont ceux qui prennent la décision, et donc la responsabilité, d'effectuer une opération sur un marché. Les bons son immensément riches, les mauvais se font virer rapidement. Généralement nerveux bossant des heures pas possibles, câlinés par tout le monde, ce sont les élites des salles de marchés.

  • Les Quants: boulot méconnu, les Quants sont chargés principalement de faire des maths. Que ce soit définir la manière de valuer un instrument, ou de trouver des déséquilibres dans les marchés dont ils peuvent tirer profit, ce sont des têtes en statistiques et en probabilité. Généralement plus calmes et posés que les traders, ils doivent cependant vivre à la vitesse du business. Ils travaillent des heures de fous (souvent plus que les traders), et les bons Quants valent (et sont payés) leur pesant d'or.

  • Le support, ce sont les équipes qui surveillent les systèmes utilisés par les traders. Souvent chargés des tâches répétitives, ils doivent résoudre les problèmes le plus rapidement possible, et s'assurer que les traders ont l'ensemble de l'information dont ils ont besoin. Boulot très stressant, de longues heures, et pas très bien payé.

  • Les développeurs, ce sont ceux qui construisent les systèmes informatiques nécessaires à la bonne marche de la salle. Ils travaillent souvent avec les Quants, en intégrant leurs logiciels financiers à de grands systèmes capables de fournir l'information correctement et efficacement. Les développeurs peuvent bâtir les systèmes informatiques qui permettent aux traders de se connecter aux marchés et de passer des ordres, ou encore des systèmes de risque en temps réel, calculant à l'aide des formules des Quants la valeur des positions courantes.



Ceci est très schématique. Dans la pratique, nombreux sont ceux qui se retrouvent à combiner les rôles. Sur des produits très sophistiqués, les Quants sont souvent traders. Les traders sont souvent aidé par des "trading assistants", sorte de super support, qui espèrent devenir un jour traders à leur tour. Les Quants sont parfois d'excellent développeurs, et les développeurs font souvent mieux leur boulot s'ils comprennent un peu ce qu'ils font.

Mais il existe une catégorie particulière de boulots combinés: les Quant Dev.

Les Quants font partie du "business", c'est à dire qu'ils sont directement assignés à un desk, qui travaillera sur des produits et des stratégies donnés. Leurs bonus sont directement dépendant de l'argent qu'ils génèreront.

Les développeurs, eux, font partie du service informatique, c'est à dire de l'infrastructure. Appartenant à une hiérarchie complètement différente, ils approchent leur travail comme du service au client, le client étant le trader ou le Quant.

Mais souvent, les Quants veulent avoir au sein de leur groupe quelques développeurs, qui seront souvent chargés de l'interfaçage avec d'autres systèmes, ou de développer des outils de manière plus rapide et plus directe (mettons, plus "agile"), que de passer par le service informatique.

De nombreux développeurs rêvent de devenir Quant Dev: plus proches du business, ils sont généralement mieux payés, le deal étant qu'ils font le sale boulot des Quants en échange de compétences financières. Le travail peut être plus intéressant, et plus exaltant. Les heures sont également plus longues.

Mais voilà le problème: dès qu'un développeur devient Quant Dev, il jette souvent par la fenêtre tous ses principes, ses bonnes habitudes, les idées que le système doit être testé et maintenu. Débarrassé des ennuyeux processus de la direction informatique, il devient cow-boy. Il se met à penser qu'il est de son devoir de fouetter les développeurs, trop lents, trop encombrés de procédures, et ils font n'importe quoi. Les contraintes auxquelles ils étaient tenus, oubliées.

Et en plus, ils sont insupportables! Sentant confusément que leurs connaissances financières ne sont pas à la hauteur, et que leurs compétences en programmation s'érodent, ils cultivent l'arrogance du parvenu.

Certes, certains Quant Devs sont d'excellents professionnels et d'agréables collègues.

Mais d'autres... :(

dimanche, septembre 04, 2011

Petit topo de mes occupations du moment:

Côté cinéma, vu Bridesmaids (Titre en français, "Mes meilleures amies", je crois). Bon girl movie, bien trash, et pas gnangnan, avec d'excellentes répliques et des acteurs en forme (L'on voit notamment le type de "IT Folks" dans un rôle de policier taillé sur mesure). Je veux bien croire qu'un tel film puisse perdre beaucoup au doublage, par contre.

Vu également "Cowboys & Aliens", qui est exactement ce qu'il y a écrit sur la boite. Du bourre pif, des clins-d’œils aux classiques du genre, pour ce Western SF qui reposera vos neurones. Daniel Craig est plus inexpressif que jamais, et Harrisson Ford nous la fait en vieux cowboy grincheux.

Enfin, et ce qui occupe quand même une partie non négligeable de mon temps, je me suis précipité telle la star sur le retour sur son verre d'alcool vers Deus Ex 3, que j'attendais impatiemment. C'est que, 11 ans, ça ne nous rajeunit pas (laissons de côté la vaste plaisanterie que fut le 2).

Human Revolution, donc, est tout à fait à la hauteur de son grand frère. Peut-être plus orienté infiltration, l'on retrouve cependant avec bonheur les différentes possibilités plus ou moins bourrin pour aborder chaque mission, l'amélioration des armes, et les virées dans les grands ensembles urbains, qui regorgent de petits détails (il est souvent très intéressant d'écouter les conversations des passants, et kudos au bruiteur pour les miaulements dans les poubelles) et de missions secondaires. Petit regrets: l'équipement se limite aux armes (pas d'armures, donc, ni de costumes), et les phases d'infiltration sont parfois un peu longuettes. Si vous voulez bien m'excuser, j'y retourne!

lundi, août 15, 2011

Arrietty

Vu hier, au "Prince Charles Cinema" ce film d'animation japonais basé sur les bouquins de la série "Les Chapardeurs". C'est l'histoire d'Arrietty et de sa famille, tous en dessous des 10 centimètres de haut, qui vivent cachés dans les recoins d'une maison, et "empruntent" ce dont ils ont besoin pour vivre. Un jeune garçon malade arrive dans la maison pour s'y reposer, et découvre Arrietty. Attention, je spoile un peu.

L'ensemble est très contemplatif: peu d'action, et un scénario réduit au minimum. Ce qui est épatant, c'est l'attention portée aux détails, le bruit de la pluie, la coccinelle qui s'envole... Lorsque le jeune garçon sort de la voiture, elle remonte légèrement sur ses amortisseurs, et les reflets de lumière à travers les arbres courent le long de la portière qui se ferme. L'ensemble du paysage est vivant, les arbres bougent sous le souffle du vent, les brins d'herbe s'agitent, le corbeau croasse pendant que le chat guette le buisson.

Je n'ai pu m'empêcher pendant le film de remarquer tous les efforts portés sur le réalisme d'une vie à hauteur de cheville. Par exemple, lorsque la mère d'Arrietty sert le thé via sa théière minuscule, le thé ne coule pas d'un trait, mais forme une grosse goutte sous l'effet de la tension superficielle, qui tombe d'un coup dans la tasse et la remplit. Arrietty utilise des crochets de boucles d'oreilles pour grimper aux rideaux et des hameçons pour descendre des meubles en rappel.

L'on échappe malheureusement pas à une certaine dose de clichés: la mère un poil hystérique, le père calme et réservé, le jeune garçon malade qui prend tout avec un calme olympien (j'aurais fait une crise cardiaque immédiatement si j'avais trouvé des lutins en train de chouraver un mouchoir dans ma piaule), et qui retrouve une raison de vivre après avoir au final plutôt pourri par mégarde la vie des emprunteurs.

C'est le deuxième long métrage d'animation japonaise après "Le Royaume des chats", mais je vais peut-être m'y mettre un peu plus!

dimanche, août 07, 2011

Ach, groß Malher!

Les BBC Proms sont une série de concerts de musique classique qui passent pendant l'été, principalement au Royal Albert Hall, et dont la plupart sont retransmis à la télévision (sur la BBC, donc). C'est l'occasion de ré-écouter quelques perles et d'en découvrir de nouvelles, mais également de faire quelques expériences moins agréables.

Et hier soir, c'était la symphonie numéro 2 de Gustav Malher, comprenant un orchestre symphonique complet, une ribambelle de percussionnistes, un chœur, et pour finir une alto et une soprano. Apparemment, cette symphonie est tout à fait bien considérée par le public, mais pour moi, c'était plutôt indigeste. Déjà, les pauvres chanteuses ont environ 3 phrases à la fin du truc, et se tournent donc les pouces pendant la plus grande partie de l'heure et demie. Ensuite, tout est trop. C'est trop monumental, c'est trop long, les harmonies sont lourdes, et l'on nous fait un gros coup de semonce façon bouquet final bien trop souvent. Bref, surtout ennuyeux.

En revanche, "L'après-midi d'un faune", de Debussy, ce soir, était éminemment écoutable. Et Vendredi prochain, c'est la spéciale "musique de films", à la quelle je ne manquerai pas.

mercredi, juillet 20, 2011

Ce soir passait sur la bonne vielle BBC une rediffusion de la série "Sherlock Holmes", reprenant les personnages dans le Londres moderne. J'avais entendu parler du concept, et maintenant que j'ai vu le premier épisode, je peux confirmer que c'est du bon. Watson est toujours médecin de guerre, et a bien évidemment servi en Afghanistan, et se remet difficilement d'une blessure de guerre, sauf que son psy lui conseille d'écrire un blog. Sherlock est toujours aussi génial et torturé, mais ne quitte pas son portable. Et l'inspecteur Lestrade va a des conférences de presse. C'est bourré d'humour, et l'histoire se tient bien.

Vivement le second épisode!

jeudi, juillet 14, 2011

Allons z'enfants de la patriiiiiiie!

À part des ballons bleu blanc rouge et quelques réductions dans les restos français, je ne peux pas dire que ma fibre patriotique ait été particulièrement mise à contribution aujourd'hui. Ce fut nettement mieux deux jours plus tôt lors d'un excellent déjeuner au Relais de Venise, restaurant en plein centre de la City. Le concept: plat unique. Une salade, suivie d'une entrecôte frites, servie en deux fois (pour ne pas manger froid!). La cuisson va de bleu (testé et approuvé) à moyen, les frites sont succulentes, la sauce délicieuse. Fromage à l'œil pour la semaine du 14 Juillet, je verse encore une larme en pensant à mon bout de Livarot.

L'on a enfin droit à un menu lors du dessert, mais c'est inutile: prenez donc des profiteroles au chocolat. Une sauce chocolat qui a un vrai goût de chocolat noir amer et qui sent le fait maison, des choux tendres, une bonne glace vanille, et quelques amandes effilées. Groar!


Apart from blue, white and red balloons and a few vouchers at French restaurants, I cannot say that my patriotic side has been put to much contribution today. It was much better 2 days before, during an excellent lunch at the Relais de Venise, in the centre of the City. The concept: a single dish. A salad, followed by a rib-eye with chips, served in two halves (so that one does not eat cold!). The cooking goes from blue (tested and approved) to medium, the chips are as delicious as the sauce. Cheese was free for the week of the 14th of July. I still fondly think of my slice of Livarot.

Finally, a menu, for the dessert. Nevertheless, there is no point even bothering: have the chocolate profiteroles. A chocolate sauce with a real bitter chocolate taste, that feels very home made, tender choux, a good vanilla ice cream, and a few almonds. Groar!

dimanche, juin 26, 2011

Enfin, les tickets!

Je suis donc l'heureux détenteur de tickets pour les jeux olympiques de 2012, pour les demi-finale femmes de tennis de table, et pour la finale de natation synchronisée. Ça valait le coup de se lever tôt. Le timing a été le suivant:

06:00: Je rafraîchis la page Web pour sélectionner mes tickets
06:03: Je confirme ma commande
06:04: Le site web devient inaccessible, croulant sous les demandes.

Épique.


At last, tickets!

I'm now the happy owner of London 2012 Olympic tickets for the women table tennis semi-finals, and for the synchronised swimming final. It was worth getting up early.

The timing was as follows:

06:00: I refresh the page to select my tickets
06:03: I confirm my order
06:04: The website becomes unavailable, crushed under the demand.

Epic.

lundi, juin 20, 2011

Après tout ce temps, je n'étais toujours pas allé au zoo de Londres. C'est maintenant chose faite, et l'endroit est tout à fait intéressant. Peut-être une tendance générale des zoos, il y a une attention particulière envers la protection des espèces menacées, et une certaine spécialisation: ainsi, le zoo de Londres ne possède que 5 fauves: 3 lions indiens (eh oui!) et 2 tigres. En revanche, ils ont deux dragons de Komodo, des tortues des Galapagos, et une collection tout à fait remarquable de poissons et de reptiles.


After all this time, I still had not been to the London zoo. That's now done, and the place is very interesting. Maybe a general trend in zoos, there is a very strong attention toward protection of endangered species, and a certain specialisation: the London zoo has only 5 big cats: 3 Indian lions, et 2 tigers. On the other hand, they have got 2 Komodo dragons, Galapagos turtles, and a very impressive collection of reptiles and fishes.






samedi, juin 18, 2011

Enfin des nouvelles de mes tickets pour les jeux olympiques de Londres. C'est bien facile: je n'ai rien eu. Apparemment, Boris, le flamboyant maire de Londres, non plus, ce qui me remonte le moral (bien que je ne doute pas qu'il ait quelques places réservées en tribune officielle pour les cérémonies d'ouverture et de fermeture).

Le deuxième tour, pour lequel ceux qui comme moi sont revenus bredouille, commencera le 24 Juin à 6h du matin, pour allouer les tickets restants. Je me suis donc plongé dans la liste des tickets disponibles. Bien entendu, la plupart des finales sont déjà complétement parties. Les sports les plus populaires ont été ravagés: tout a été vendu pour la gym, presque tout a été vendu pour l'athlé. Étrangement, le water polo et le tir sont également complets.

Que reste-t-il, donc?

Quelques demi-finales, de très rares finales comme par exemple les doubles en natation synchronisée, la boxe, et la lutte. Est-ce cathartique que d'aller voir des types se taper sur la tronche après s'être battu pour avoir des places?

mercredi, juin 08, 2011

Encore des histoires de gogues.

Ben oui, figurez vous que j'ai l'abattant de chiottes le plus bête du monde. Ou plus spécifiquement, l'endroit où l'on attache le plastique à la faïence.

En effet, dans la plupart des coins d'aisances dignes de ce nom, la vis au niveau de la charnière de l'abattant traverse la faïence sur quelques centimètres, avant qu'un creux bien placé à l'extérieur de la cuvette ne donne accès à l'autre bout afin d'y accoler un écrou, l'idée générale du mécanisme étant de s'assurer de la stabilité de l'ensemble afin de parer aux pires contorsions du postérieur.

Mais mes ouatères à moi, non. La vis plonge dans la matière, mais n'en ressort point, pas de creux bien placé, rien qu'un volume lisse et uniforme réfléchissant ma perplexité.

Résultat, quand l'abattant a rendu l'âme, je me suis retrouvé fort dépourvu.

Heureusement, j'ai alors découvert le monde merveilleux du "top fixing". J'explique: la vis s'insère dans une cheville de caoutchouc, laquelle s'élargit à la base. En serrant la vis, la partie plus large s'écrase de l'autre côté, et maintient l'ensemble. Magique. Et donc, il existe une petite sélection d'abattants qui débarquent avec le kit "top fixing", compatible donc avec l'endroit si nécessaire.

La commande passée, et le magnifique objet reçu, il me restait à démonter ce qui restait de l'ancêtre. La vis droite avait totalement perdu sa charnière. Je pris donc une clé, et commençais à dévisser la vis mangée de rouille. Mais la stupide cheville tournait avec!

J'ai tout essayé. Maintenir la cheville avec un tournevis, ou tirer dessus comme un sourd. J'échafaudais les plans les plus fous, comme de me munir d'une scie à métaux, ou de détruire le caoutchouc à l'aide d'un burin. Dans une dernière tentative de conciliation, j'essayais encore une fois, avec le tournevis cette fois ci. La cheville s'enfonça doucement, et bientôt disparut à l'intérieur, la poussière de rouille seule témoin des efforts que je venais de produire.

La vis gauche avait encore sa charnière, ce qui rendait l'épreuve différente: impossible de la pousser. Un peu de casse, et hop, elle put suivre sa coreligionnaire.

Qui chantera les surprises du plombier qui, démontant une cuvette, trouve à l'intérieur les vestiges de son histoire tortueuse!

lundi, mai 23, 2011

Pirates des Caraïbes 4 - La fontaine de jouvence

Je voulais voir "Into Eternity", le documentaire sur l'enfouissement des déchets nucléaires Finlandais, mais malheureusement cela faisait bien longtemps qu'il ne passait plus à Londres. Je me suis donc rabattu sur le quatrième opus des Pirates des Caraïbes. C'est éminemment distrayant, mais ne casse cependant pas 3 pattes à un palmipède (o<!). Reprenons les moments forts et les moments moins forts du film. Attention, spoilers.

Le tout début, qui se voulait flamboyant, m'a fait plutôt mauvaise impression. Comment peut-on croire un instant que Jack parvienne à prendre la place du juge, surtout pour un résultat nul puisque de toutes façons il avait prévu de détourner le panier à salades. Heureusement, la scène se transforme rapidement en une course poursuite pleine d'action. C'est là que le personnage de Jack prend toute sa dimension: là où la plupart des héros de films d'actions sortent leurs muscles et font de parfaites galipettes dans tous les sens, Jack cherche son équilibre, fait des mines déconfites, et se prend des gadins plus souvent qu'à son tour.

Arrive enfin la scène d'exposition, où l'on découvre la charmante Pénélope Cruz, au personnage malheureusement plutôt insignifiant. À partir de là, nous partons dans une aventure plutôt convenue, où il fait très souvent nuit.

La scène des sirènes est tout à fait intéressante, cependant. Déjà parce que les donzelles sont aussi charmantes que terrifiantes, et ensuite parce que la bataille roxe du poney.

Quelques balades plus ou moins intéressantes plus tard, le cureton a sauvé puis condamné puis re-sauvé une charmante sirène moins gourmande que ses frangines, les espagnols ont tout pété dans la baraque (eux au moins ont l'air de savoir pourquoi ils sont là, probablement le seul bon twist du film), et Jack abandonne sa copine pour des raisons obscures et récupère son bateau (fortement diminué, cependant (le bateau, pas Jack)). Ah, et il y avait Barbenoire et son lance flammes, et Barberousse et sa jambe de bois. L'on notera le repompage en règle d'Indiana Jones et la dernière croisade.

La 3D est agréable et pas trop insistante, les paysages plutôt sympa, et le film au final assez sombre et inquiétant pour un Disney. J'aurais aimé plus de séquences en mer et dans la journée, une quête moins évidente (tout le monde a l'air de savoir exactement quoi faire et où aller), peut-être d'autres personnages plus engageants. Mais bon, au final cela m'aura suffisamment amusé pour que j'en fasse une critique.

Pour les initiés, vous pouvez vous occuper pendant le film à noter toutes les séquences que l'on retrouve dans Monkey Island!


Pirates of the Caribbean 4, On Stranger Tides,

I wanted to see "Into Eternity", the documentary on burying nuclear waste in Finland, but it had been a long time it had stop to show in London. I therefore went on with the fourth instalment of Pirates of the Caribbean. It's entertaining, but falls a long way from becoming a masterpiece. Beware, spoilers ahead.

The beginning, trying to be flamboyant, gave me quite a bad impression. How can one believe a single second that Jack could impersonate a judge, especially for absolutely no reason as he had already bribed the prison car anyway. Luckily, the scene turns into a good chase. These are the moments where Jack's character is the most interesting: contrary to the perfect gym of usual action heros, Jack is looking for balance, makes worried faces, and falls and slips more than his share.

Here we are finally with the exposition scene, to discover the charming Penelope Cruz, sadly a mostly insignificant character. From here starts a very conventional adventure, where it's the night most of the time.

The mermaids scene is very interesting, though. First because the gals are as charming as terrifying, and then because the battle is pretty cool.

A few more or less interesting walks afterwards, the priest has saved, lost and resaved a cute mermaid who happens to be slightly less hungry than her sisters, the Spanish have brought down the place (no-one expects the Spanish inquisition! It is to note that these are the only characters that seem to know what they want, and the twist here is the most interesting in the movie), and Jack leaves his girlfriend behind for very unclear reasons while getting his ship back (although in a very diminished state (the ship, not Jack)). Ah, and there was Blackbeard with a flame-thrower and Barbossa with a wooden leg. We'll note the strong "Indiana Jones and the Last Crusade" inspiration.

The 3D is nice and not too much in your face, the landscapes pretty nice, and the movie actually quite dark and scary for Disney. I would have liked more moments on the sea and in the sunlight, a quest less obvious (everybody seems to know what to do and where to go), and maybe other characters a bit more enthralling. In the end, it will have entertained me enough for me to bother writing something about it.

For the initiated, you can get yourself busy during the movie by trying to find all the moments that look like they are from Monkey Island!

dimanche, mai 08, 2011

Jogging encore. Performance décevante, avec 1h08 bien moins sereine que mon 1h05 précédent. J'ai fait la deuxième moitié dans le brouillard, en rêvant de tartines au pâté, lesquelles je me suis d'ailleurs offert ce matin.

Je n'avais pas envie de grand chose en ce morose Samedi, eh bien, la course a changé tout ça. En plus du pâté déjà cité, j'avais envie d'eau, de fromage, de yaourt, de fraises, et de m'avachir dans un canapé.

Mais pourquoi est-ce que courir fait mal aux côtes?

dimanche, mai 01, 2011

Portal 2

Portal 2 s'annonçait comme un des jeux à ne pas rater cette année, et il tient ses promesses, le bougre. L'on retrouve l'humour légendaire, les énigmes tordues, et un scénario prenant pour se délasser entre deux problèmes.

J'ai adoré l'ambiance graphique en général, les petites salles de test déglinguées au début puis de plus en plus cliniques, aux immenses halls de béton, le tout servi par d'excellents bruitages et musiques. Les différents personnages de l'histoire ont des voix tordantes, le texte est bourré d'humour noir, et j'ai passé la plus grande partie du jeu avec un grand sourire.

Un petit reproche cependant, le jeu est vraiment trop facile. Ce n'est qu'au dernier chapitre que les énigmes commencent enfin à tirer un peu sur les méninges, alors que je me serais attendu à ce niveau de complexité plutôt au milieu du jeu. Les nouveaux éléments d'énigmes, tels les gels, sont intéressants, mais auraient pu être mis à contribution pour des niveaux beaucoup plus tordus.

Je demeure particulièrement impressionné par la qualité de la réalisation: souci du détail, pas de bugs rencontrés, tous les niveaux sont faits de telle manière à ne jamais être coincé. Le chargement du jeu et des niveaux est rapide, les sauvegardes instantanées, et les sauvegardes automatiques toujours très bien placées. Et on est pas volés par la scène de fin.

Un très bon jeu.

lundi, avril 04, 2011

Et une autre fournée!

Pendant qu'on y est, une autre photo de mes miches du week-end. Cette fois-ci, j'en ai fait 3 petits pains au lieu d'un grand pain boule. La forme, je l'espère, se prêtera plus à mes tartines de confiture matinales, surtout quand le pain commence à sécher et s'effriter.

Même en séparant la pâte, le pain ne monte pas beaucoup plus, et reste assez dense. Après un petit topo sur Internet sur les farines, je crois comprendre que les farines de boulanger sont bien plus complexes et comprennent ne nombreux produits supplémentaires pour bien lever et donner un bon goût.

Cela ne va pas m'empêcher de dévorer mon pain avec délices.




Another loaf

While we are at it, another picture of my week-end loaves. This time, I separated the dough in three smaller breads instead of a bigger bowl shaped one. The shape, I hope, will be more convenient for my morning bread and jam, especially when the bread starts drying a bit.

Even when separating the dough, the bread is not growing as much as I hoped, and remains quite dense. After a little wander around on the Intertubes learning about flour, it looks like flours used by bakers are way more complex, with many added ingredients to make the bread rise better and give it a better taste.

Which won't prevent me of enjoying mine.

dimanche, avril 03, 2011

Barbarella, le film

Enfin, vu ce chef-d'œuvre kitsch et psychédélique. Film culte de Roger Vadim sorti en 1968 (tout un programme), il retrace les aventures de Barbarella, héroine de BD créée par Jean-Claude Forest, ici incarnée par Jane Fonda (rhaaa lovely!), laquelle débarque sur la planète Lythion à bord de son astronef à fourrure orange pour y retrouver un savant fou, aidée et aidant à sa manière un trappeur velu, un ange aveugle, un révolutionnaire gaffeur et autres personnages bizarres, dans des décors sérieusement cheap. L'histoire est minimaliste, les effets spéciaux sont déplorables. En revanche, les costumes de Barbarella sont tout à fait remarquables et la musique est excellente. C'est un film qui ne se prend absolument pas au sérieux, bourré d'humour et d'idées délirantes, le tout arrosé d'un érotisme pas si discret.

À ne manquer sous aucun prétexte.

Premier jogging de l'année

Moins difficile que prévu, après tout. Le temps était magnifique, un beau soleil et une petite brise bien agréable. J'ai suivi mon chemin habituel le long de la Tamise, slalomant entre les touristes.

Je m'attendais vraiment à souffrir sur le chemin, mais en fait ce fut plutôt confortable tout du long, et je pus maintenir un rythme à peu près régulier et ma respiration habituelle en 3 inspirations et 4 expirations sans jamais me sentir particulièrement essoufflé.

Le résultat est plutôt décevant, avec 1h05 pour parcourir 10 km, mais c'est un début.


First jogging of the year

Less difficult than I thought, after all. The weather was great, the sun bright, with a nicely refreshing light wind. I followed my usual course alongside the Thames, zigzagging in between the tourists.

I really thought I would suffer way more than this on the way, but it was actually quite comfortable the entire journey. I maintained my usual 3 inspirations and 4 expirations without ever feeling out of breath.

The result is a bit disappointing, with 1h05 to cover 10 km, but it's a start.

dimanche, mars 27, 2011

Encore du pain

Ça s'améliore à chaque tentative. Cette fois-ci, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour maintenir l'humidité du four, avec coupelle d'eau et coup de buée. Peut-être est-ce un simple coup de bol, mais le résultat semble être là, et la croûte bien plus tendre.

J'ai changé mes petits dej'. Fatigué de prendre des céréales tous les matins, je veux maintenant varier, notamment avec des tartines, car j'ai des stocks de confiture à écouler. Ce pain, contrairement aux autres qui étaient plutôt des coups de tête, a donc été conçu dans un but plus utilitaire, ce qui devrait le rendre psychologiquement encore meilleur.





More bread
It seems to get better for each try. This time, I did all I could to keep the humidity in the oven, by having a bowl of water alongside the bread, and by throwing water on the oven sole. Maybe it's just luck, but the crust seems much softer.

I changed by breakfast habits. Tired of having cereals every morning, I want to change a bit, with more bread, especially as I have stocked quite a lot of jam. This loaf, contrary to the previous ones which were more of a fancy, has been designed with an actual goal in mind, which I think will make it psychologically taste better.

samedi, mars 26, 2011

On s'est bien foutu de moi quand j'ai expliqué que j'avais été réveillé par des glapissements de renards, allant même jusqu'à me comparer à Michel Blanc et son joint dans "Marche à l'ombre". Mais j'ai croisé un de ces individus le soir au coin de la rue, alors que je revenais par un chemin légèrement différent. Le bel animal à queue touffue rôdait de voiture en voiture, avant de s'échapper dans une ruelle fermée par une grille.


They all made fun of me when I explained that I had been woken up by fox yelps, even comparing me with actor Michel Blanc in movie "Marche à l'ombre", when he complains that he has been attacked by foxes and has his teeth growing after he had a massive spliff. But I crossed the path of one of these individuals one evening nearby, as I was taking a slightly different route back home. The beautiful animal with its furry tail was prowling from car to car, before escaping through a fence in a dark alley.

mercredi, mars 23, 2011

BD toujours, mais dans un registre totalement différent. Je viens de m'envoyer les quatre tomes d'"Il était une fois en France" (Glénat), retraçant l'étrange vie de Joseph Joanovici, ferrailleur d'origine roumaine qui fit fortune en France avant la guerre, puis eut un destin plutôt étrange à la fois de collabo et de résistant.

C'est une histoire très noire. Viols, assassinats, trahisons et coups de billards à trois bandes, aucun des personnages n'est particulièrement sympathique, et certainement pas le héros, qui, s'il semble au début principalement motivé par donner une vie meilleure à sa famille, semble devenir de plus en plus froid et motivé par l'argent, le pouvoir, et au final sa propre survie dans une aventure qui devient de plus en plus risquée au fur et à mesure qu'il créé des pièges de plus en plus énormes pour échapper aux conséquences des précédents.

Mention spéciale à Lucie "fer", sa magnifique secrétaire, qui me glace les sangs à chaque page.

Au final, je retrouve, peut-être en plus fort à cause des dessins, ce sentiment si particulier qui vient après la lecture d'un roman noir. Une sorte d'amertume, de léger dégoût de soi et des autres, et l'envie soudaine de se jeter dans les bras de ses proches pour leur dire qu'on les aime. Là, tout de suite, je regrette d'avoir lu cette histoire. Un peu plus tard, quand ce sera décanté, j'en tirerai quelque chose. Je relirai peut-être.

Mais là, juste là, toi qui me lis, je t'aime.

Je viens de finir Quay d'Orsay, une excellente BD retraçant les aventures d'un jeune conseiller d'un ministre des affaires étrangères charismatique, exigeant, amateur de grandes phrases et de philosophie, et certain de son destin international, toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé étant bien entendu voulue.

Dessin magnifique, moments drôles et grinçants, coups bas et égocentrisme, la république n'en sort pas grandie, mais vivement la suite!

mercredi, mars 16, 2011

J'ai passé ma Wii en français.

Ça n'a pas l'air, comme ça, mais c'est finalement assez marquant. Le plus bizarre est sans conteste la Wii Fit. Les voix des "entraîneurs" sont un poil abrutissantes, mais c'est la voix de la Wii qui atteint un tout autre niveau.

La voix anglaise est tout à fait raisonnable, avec un côté petit animal de compagnie de dessin animé, avec petit cri quand on lui monte desssus, des "open your eyes!" du meilleur effet, bref, mignon, quoi. La voix Française, par contre, est complétement space, et donne plutôt l'impression d'un abus de LSD par une ado en manque de sensations fortes. Le cri quand on marche dessus donne vraiment l'impression d'avoir écrasé les doigts d'une greluche overdosant sur le parquet (non que j'aie tellement d'expérience dans le domaine, car je fais généralement attention à là où je mets les pieds (suite à de nombreuses expériences malheureuses dans ma jeunesse (mais je préfère pour l'instant laisser ces épisodes douloureux de côté (si si, y'a bien le nombre de parenthèses fermantes (na!))))).

Mon explication est que le français est une langue fondamentalement moins kawaii que l'anglais, de la même manière que beaucoup de chansons rendent bien mieux en anglais qu'en français. La langue plus chantante et moins plate se permet des écarts, plus de laisser aller et d'enthousiasme, alors que le français est une langue de blasé, de sujets graves, et de refus de la frivolité.

Peut-on être mignon sans être ridicule en français? Vous avez 4 heures.

samedi, mars 12, 2011

J'ai reçu un gros formulaire: le recensement! Au final, les questions tournent principalement autour de la nationalité, de la santé, et du travail. Pas transcendant, donc. Et en plus, c'est couvert de menaces si l'on répond des bêtises.

I received a large form: the census! Actually, questions are mainly around nationality, health and work. Not terribly interesting, then. And it's littered with threats in case you want to answer silly things.

samedi, mars 05, 2011

GNiiiii, trouvée! Vous souvenez vous de la chanson que je cherchais? Eh bien, aujourd'hui, y'avait une fille qui chantait ça dans les couloirs du métro. Je n'ai pas pu m'arrêter, mais j'ai tenté de me souvenir de quelques mots, "sunshine", "everybody", "rain", "my mind", et j'ai googlé comme un fou, en éliminant (via le -) les mauvaises entrées au fur et à mesure. Et finalement, je suis tombé dessus, après plus d'une heure de recherche.

Il s'agit donc de "Everybody's Talkin'", de Harry Nilsson:



Pfiou, ça ne fera que 5 ans que je la cherchais, celle là.

mardi, mars 01, 2011

Un petit mot rapide pour vous parler de Z Type, un shoot'em up en HTML 5 où l'on détruit l'armée adverse en tapant le plus vite possible les mots correspondant à chaque ennemi. C'est un excellent entraînement pour la dactylo, et c'est sérieusement addictif (je suis arrivé un peu plus loin que le niveau 50).


A few words to talk about Z Type, a shoot'em up in HTML 5 where the goal is to destroy the enemy army by typing as fast as possible the words corresponding to each ship. It's a great training for typists, and it's terribly adictive. I've been slightly further than level 50.

lundi, février 21, 2011

On a du giga pain sur la méga planche

Précipitez-vous, si vous ne connaissez pas encore, sur les détournements de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, parus sur Canal au début des années 90. Le principe: prendre des bouts de films connus, les recoller, et les doubler avec des dialogues complétement loufoques. Ça donne La classe américaine, Ça détourne, et Derrick contre Superman.

C'est bourré de répliques cultes, j'adore.

dimanche, février 20, 2011

Miam, du serpent!

Puisqu'il y en avait au menu de ce petit restaurant de Hong-Kong, je n'ai pas hésité un instant: il fallait que je mange du serpent. Mais attention, je voulais pour cette occasion être sûr d'en avoir le goût autant que la forme, et décidais donc de prendre du reptile en barbecue.

Le plat arrivant, je constatais avec grand plaisir qu'il s'agissait effectivement de tronçons de bestiole, correspondant probablement à l'animal tout entier, puisque les bouts semblaient être de diamètre croissant. Le manger avec des baguettes est un peu technique, puisqu'il faut tenter de saisir avec les dents un lambeau de chair par dessus les côtes (que l'animal a en grand nombre), et l'arracher en dessus.

Au goût, je lui trouve une ressemblance étrange avec une côte de porc un peu raide, le cumin aidant probablement.

À recommencer!




Yummy, snake!

Since snake was available on the menu of this small Hong-Kong restaurant, I did not hesitate a single second, I had to eat some. But not any: I wanted for this occasion to make sure I'd get the true taste, as well as the shape of the animal, and decided therefore to have it barbecued.

When the dish arrived, I discovered with great pleasure that indeed, it consisted of sections of snake, probably corresponding to the entire animal as I noticed the increasing diameters. Eating it with chopsticks is a bit tricky, as one need to bite a piece of meat over the ribs (which are numerous), and pull out a strip off the bones.

The taste is strangely similar to a tough piece of pork, although the cumin probably had an effect.

To try again!

jeudi, février 10, 2011

拜年!

Joyeuse année du lapin à tous!

Petite vidéo du monstrueux rouleau de pétards que l'on a fait sauter pour l'occasion:


Happy new year of the rabbit to all of you!

Here's a short video of the monstruous roll of firecrackers we lit for the occasion



dimanche, janvier 16, 2011

Movie - The way back

The synopsis, a 4000 km walk to escape from the Gulag, would not have tempted me more than that in the first place, but the very positive reviews and IMDB and the absence of any credible alternative at a sensible time pushed me in. And it is a very good surprise.

The story is about a group of prisoners in a Gulag in Siberia around 1942, escaping and walking through Siberia, Mongolia, the Gobi desert, the Himalayas, to finally arrive in India. Obviously, the trip is quite an undertaking, and they will need to survive against the extreme colds, droughts, and lack of water and food through the hostile regions they are traversing.

After going through the oppressive Gulag, the Siberian colds and the Gobi dry lands, the public is not far from being as exhausted as the characters, after a 2 hours 15 feature! The rhythm is astonishingly well sustained, through the various landscapes and hardships. All the characters are pretty good, with among others a Polish man king of survival, an artist / cook, a mysterious American, and Colin Farrel in an astonishing role of Russian gang member.

The editing can be sometimes strange (almost nothing is seen of the evasion, the end of the movie looks rushed) but leaves the landscapes talking for themselves. Special honors for the Baikal lake and its mosquitoes!

I also note with pleasure that Pteer Weir, the director, avoids big sentimental overtakings, to concentrate on the human adventure and the determination to retrieve one's freedom.

Now I want to travel!

samedi, janvier 08, 2011

Film - Les chemins de la liberté

Le synopsis, 4000 km de marche pour s'échapper du goulag, ne m'aurais à priori pas tenté plus que ça, mais la critique dithyrambique sur IMDB et l'absence de toute alternative crédible un horaire compatible m'y a poussé. Et c'est au final une très bonne surprise.

Le film retrace donc l'histoire d'un groupe de prisonniers d'un goulag en Sibérie, en 1942, qui s'échappent et marchent à travers la Sibérie, la Mongolie, le désert de Gobi et l'Himalaya, pour enfin arriver en Inde. Bien évidemment, le voyage n'est pas de tout repos, et ils devront affronter le manque de nourriture et d'eau, ainsi que les chauds et froids extrêmes des régions hostiles qu'ils traversent.

Après avoir traversé l'étouffant goulag, les froids sibériens et la sécheresse, le spectateur n'est pas loin d'être aussi épuisé que les personnages au bout de ce film de 2h15! Le rythme est étonnamment soutenu, au fil des différents paysages et des difficultés de survie. Les personnages sont tous bien campés, avec entre autres un Polonais as de la survie, un dessinateur / cuistot, un américain mystérieux, et Colin Farrel dans un rôle atypique de truand russe.

Le montage parfois déroutant (l'on ne voit pour ainsi dire rien de la tentative d'évasion, la fin du film semble précipitée) laisse cependant la part belle aux paysages magnifiques de cette partie du monde. Mention spéciale au lac Baïkal et à ses moustiques!

Je note également avec plaisir que Peter Weir, le réalisateur, évite les grands débordements sentimentaux, pour se concentrer sur l'aventure humaine et la détermination à reprendre sa liberté.

Tiens, ça m'a donné envie de voyager!

mercredi, janvier 05, 2011

Books - The fall of giants - Ken Follett

I did not know Ken Follet at all, but it's apparently a very famous author for historical novels, particularly known for his best seller "The pillars of the earth".

With "The fall of giants", Ken Follet focuses on a few families torn apart by the first world war. Weaving his characters, including a rich lord, a family of mine workers, German and American diplomats and 2 Russian brothers, with historical events of the time, the author dives into the social and political tensions of that time.

The 1000 pages of the book go surprisingly fast: I was indeed in holidays, but a short week was enough for me to finish it. Everyone will find something to his liking: action, love, spying, geopolitics, families torn apart, in a world that changes as fast as men fall on the front line. Social and familial tyranny, incompetent military heads, short-sighted rulers, we suffer as much as the characters, and rejoice with them for their few personal victories. The end of the novel sketches out the rise of Nazism, and prepares the reader to jump on the second volume, expected in 2012, which will trace the life of the children (many births in the book, one has to prepare for the future!) during the second world war.

The speed at which I finished the book is witness to the quality of the narration, even though I'm not a picky reader. It will certainly be way too light for historians, but for the rest of us who have only followed this time through history classes, the reminder is fascinating.

Nevertheless, my main criticism for the novel is linked to the construction a bit too artificial: the narrative technique is sometimes too obvious. Each character is very stereotyped: the union leader, the upper class feminist, the rising Russian Mafia boss, and all these characters meet and meet again all over the world, against all plausibility, losing their character status and becoming symbols of their social class. One sometimes feels that the author has mechanically crafted a list of characters in which everyone would find someone to identify to, has covered with a few lewd moments to titillate the housewives, has added all the main events around the first world war (battle of the Somme, Marne taxis, Chemin des Dames, storm of the Winter Palace in Petrograd, America war declaration...) and has mixed it all following the best-seller rulebook.

It's very readable, and I very much intend to eat through volume 2, as much as for the history lesson than to join again all these characters. Masterpiece? Certainly not. But it's already quite sufficient.

mardi, janvier 04, 2011

Bouquins - La chute des géants - Ken Follett

Je ne connaissais pas du tout Ken Follet, mais c'est apparemment un ténor de la littérature historique, avec notamment "Les piliers de la terre", son grand succès de librairie.

Avec "La chute des géants", Ken Follet se concentre sur quelques familles prises dans la tourmente de la première guerre mondiale. Intercalant ses personnages, dont un riche Lord, une famille de mineurs gallois, des diplomate allemands et américains, et deux frères russes, avec les événements historiques de l'époque, il propose une plongée au cœur des tensions politiques et sociales de l'époque.

Ce gros pavé de 1000 pages se lit étonnamment vite: certes, j'étais en vacances, mais il m'a fallu une petite semaine pour en venir à bout. Il y en a vraiment pour tous les goûts: de l'action, de l'amour, de l'espionnage, de la géopolitique, des déchirures familiales, dans un monde qui change aussi vite que les hommes tombent au front. Carcans sociaux et familiaux, chefs militaires incompétents, dirigeants bornés, l'on souffre tout autant que les personnages, et l'on se réjouit avec eux des quelques victoires glanées ça et là. La fin du roman esquisse la montée du nazisme, et prépare le lecteur à se précipiter sur le deuxième tome, prévu pour 2012, qui retracera l'histoire des enfants (beaucoup de naissances dans le bouquin, faut préparer l'avenir!) durant la seconde guerre mondiale.

La vitesse avec laquelle j'ai achevé l'ouvrage est témoin de la qualité de la narration, même si je ne suis pas un lecteur difficile. Les historiens n'y retrouverons certainement pas leur compte, mais pour le profane qui n'a suivi cette période que pendant les cours d'histoire, la piqûre de rappel est passionnante.

Cependant, ma critique principale est liée à la construction un petit peu artificielle du roman: les ficelles narratives sont un peu grosses. Chaque personnage est très stéréotypé: le responsable syndical au grand cœur, la suffragette de la haute société, le jeune loup de la mafia russe, et tous ces personnages se croisent et s'entrecroisent un peu partout dans le monde en dépit de la vraisemblance, perdant leur statut de personnages, et devenant des symboles de leur classe sociale. L'on sort parfois du livre avec l'impression que l'auteur a mécaniquement inventé une liste de personnages dans laquelle chacun allait trouver à qui s'identifier, saupoudré de quelques scènes osées ça et là histoire de faire battre le cœur de la ménagère, a ajouté tous les grands événements autour de la Grande Guerre (bataille de la Somme, taxis de la Marne, Chemin des Dames, prise du Palais d'Hiver à Petrograd, entrée en guerre de l'Amérique...), et a tout mélangé dans les règles de l'art du best-seller.

Ça se lit, et je compte bien dévorer le tome 2, aussi bien pour le cours d'histoire que pour retrouver toute cette galerie de personnages. Chef d'œuvre? Certainement pas. Mais c'est déjà bien suffisant.

Happy new year to all!

My resolution for 2011 is to develop my telepathy capacities. Indeed, I "compose" most of my posts at places where I cannot write (bathroom, on the way to work, in bed before falling asleep) and when I eventually land on my machine, I've forgotten it all. I therefore need a system through which I can send all my thoughts, to find them ready to post. As such, I hope to increase the (posts written / posts imagined) ratio.

In there for 2011, a few reviews: a book and a movie. Stay tuned!

Bonne année à tous!

Ma résolution pour 2011 est de développer mes capacités de télépathie. En effet, je "compose" la plupart de mes posts à des endroits où il ne m'est pas possible d'écrire (dans la salle de bains, sur la route du boulot, au plumard avant de m'endormir...) et quand enfin j'atterris devant ma machine, j'ai tout oublié. Il me faut donc un système sur lequel je puisse envoyer mes pensées, pour les y retrouver prêtes à être postées. Ainsi, j'espère pouvoir augmenter le ratio (post postés / posts imaginés).

Au menu pour début 2011, quelques critiques: un bouquin et un film. Restez branchés!