dimanche, avril 29, 2012

En quête de petit dej

Lundi 16. Bien sûr, dès 5h30 du matin, je ne peux plus dormir. Le soleil s'étant levé également, je me décide à sortir, alors qu'il est 6h40. Dehors, c'est très vide, tout est fermé. Je me dirige doucement vers le parc que j'ai repéré depuis la fenêtre de mon hôtel. C'est tiré au cordeau, entouré d'eau et de hauts murs, et j'apprendrai plus tard qu'il s'agit du parc impérial.

Quelques joggers, quelques travailleurs matinaux, et quelques vagabonds. Et les cerisiers en fleurs! Le tout est fort joli, et ressemble à une estampe.

Un peu plus loin, l'on a la statue d'un Samurai célèbre, Kusunoki Masashige.

Et sur la queue de son cheval, un petit piaf, qui avait trouvé là l'endroit parfait pour faire une pause.

Ah, les cerisiers! Il y en avait toute une allée derrière un des murs, que je me suis remontée doucement.

Finalement, après avoir repéré le bâtiment du boulot, je n'ai toujours pas trouvé un endroit pour prendre un petit déjeuner, et il commence à faire faim. Les quelques endroits ouverts font des hot dogs (un peu trop hardcore pour moi), ou des nouilles (ce qui est mieux, mais y'a pas d'images et je sens que ça va être sport pour s'expliquer). Finalement, je passe par deux boutiques à l'occidentale où je me prends un thé et un pseudo croissant. Ils n'acceptent pas la Biza cald, donc ce sera pour ma pomme. De retour au boulot, et mes pieds crient grâce après ces deux heures à crapahuter en chaussures de ville.

Le midi, je m'échappe pour aller chercher un endroit où croûter. Ayant tourné un peu, je trouve une place sur laquelle sont installées des camionnettes vendant toutes sortes de nourritures. Dans l'une d'elle, 3 demoiselles tout à fait charmantes me vendent une tranche de poulet fondante grillée sur riz et légumes. Ça ne coûte pratiquement rien, et je me régale.

Ce qui nous amène au dîner! Vers 21h, deux grands pontes en visite également me proposent un barbecue coréen, recommandé par un ami japonais. Et bien c'était délicieux. L'on nous a installé sur une sorte d'estrade sur laquelle il faut monter, après avoir enlevé ses chaussures, puis s'asseoir en passant ses pieds sous la table. Au menu, ce sont des plats de viande d'une tendresse extraordinaire, que l'on fait griller sur le petit barbecue au charbon au milieu de la table. L'on arrose le tout de bière et de saké, et l'on finit par un grand bol de riz avec des champignons et une sauce au sésame.

mardi, avril 24, 2012

Biza Cald

Dimanche 15. C'est l'arrivée à l'aéroport, et la recherche du Narita Express (N-Ex), le train qui m'emmènera à la gare de Tokyo. Déjà, le service est impeccable: faisant la queue vers les guichets, une employée non seulement m'indique l'emplacement des machines, mais m'accompagne même sur les 30 mètres du trajet.

Le train arrive, est méticuleusement nettoyé (serpillère!), et les sièges tournés sur leur base pour qu'ils soient tous dans le sens de la marche. Le voyage dure une petite heure, pendant laquelle je peux admirer les banlieues plutôt grises de la capitale.

Enfin arrivé, c'est la cohue. Un monde fou, dans cette gare! Je me dirige vers une sortie au hasard, puis découvre sur mon plan qu'il ne s'agissait pas de la bonne. C'est pas grave, je retrouverai mon hôtel par le chemin des écoliers.

Je passe par une rue pleine de restaurants. Repérés pour plus tard! Arrivé à l'hôtel, le personnel se précipite pour me piquer ma valise, je tiens bon. Je profite quand même de la situation pour m'enquérir de la présence de distributeurs de billets. C'est là que tout se complique: manifestement, au Japon, la plupart des banques fournissent des distributeurs qui ne marchent qu'avec des cartes japonaises. Il faut donc trouver une CityGroup ou HSBC pour avoir une chance de tirer des sous avec ma Biza cald, comme j'apprends rapidement à prononcer le nom de ma carte Visa.

Je traverse donc sans le savoir le quartier de Ginza, apparemment le temple mondial du shopping de luxe, pour trouver une banque. Muni de menue monnaie, je n'ai plus qu'à retourner à la rue précédemment remarquée, pour y trouver un restaurant qui soit japonais (il y a plein de coréens, chinois, italiens... Je veux manger local!), suffisamment fréquenté par les locaux (gage de qualité?), qui fasse autre chose que du sushi, et qui accepte la Biza cald.

Je finis par choisir un restaurant qui fait des Yakitori, c'est à dire des petites brochettes variées. Derrière le bar, le cuistot a un gros barbecue, et fait cuire ses brochettes avec brio, les tournant, retournant et les trempant dans la sauce. Il y a donc des brochettes de porc, de bœuf, de piments doux, d'asperges, de chair à saucisse, d'ailes de poulet, et le tout est accompagné de pickles, de petits bouts d'omelette, et d'un petit bol de soupe de poulet.

Retour à l'hôtel. Il fait encore faim, alors je m'arrête à la pâtisserie de luxe, où des petits pains me font de l’œil. L'on me les vend cérémonieusement. De retour à la chambre, je découvre cependant que bien que vendus au prix de l'or, les pains sont plutôt raides. Après 5 minutes de télé (les vaches, ils ont même doublé la BBC, c'est inaudible!), dodo.

dimanche, avril 22, 2012

Avec All Nippon Airways, pas de danger d'occident aérien

Samedi 14. Dès l'arrivée à l'enregistrement, on s'y sent déjà. L'employée derrière le comptoir, pourtant Japonaise comme moi, y met les formes, avec remise des papelards avec les deux mains.

Ma boite ayant tout d'un coup décidé que je valais la classe affaire, je zappe toutes les queues, et me retrouve en moins de deux dans l'avion, dans le siège le plus spacieux que j'ai jamais vu (et encore moins expérimenté). Au micro, l'hôtesse cause à toute blinde, en finissant pratiquement chaque phrase par "kudasai" (s'il vous plait).

Une fois en vol, et deux verres de saké dans le ventre, je plane moi aussi. S'ensuit un repas tout à fait délicieux, avec verrines, soupe miso, petites bouchées variées (beaucoup de poisson et de sauce soja), poisson grillé, le tout finissant par une excellente coupe de glace. Sous le quadruple effet de l'émotion, de l'alcool, du casque anti-bruit, et du siège s'étant transformé en lit complètement à l'horizontale, je m'endors.

samedi, avril 21, 2012

De retour de Tokyo

Ce fut une semaine courte mais intense, et me voilà revenu de l'Empire du Soleil Levant. Pas d'inquiétudes, j'ai pris des notes, et vous ferai en récit détaillé de mes aventures tokyoïtes.

mercredi, avril 11, 2012

Prévoir le pire avec Fillon

Demi-tour gauche! Je retire tout ce que j'ai pu dire sur Twitter. Depuis une sortie un poil populiste de notre Premier Ministre bien aimé sur les conséquences d'une victoire à Gauche, la Twittersphere se déchaine sur #prevoirlepireavecFillon. Florilège:

Si la gauche passe, les écologistes imposeront les 24 heures du Mans à vélo!

Si la gauche gagne, les oiseaux migrateurs vont éviter la France!

Si la Gauche passe, l'Eyjafjöll entrera dans une éruption éternelle!!

Si la gauche passe, on aura les mêmes sourcils que Fillon.

Bien joué, les gars!

mardi, avril 10, 2012

Mais qu'est-ce qui leur a pris? Blogger a changé son interface d'administration, et c'est un peu le bazar.

Au niveau du visuel, c'est un peu brouillon, mais j'imagine que l'on s'y fera. Un bon point, cependant: la zone d'édition pour les nouveaux posts est bien plus grande, ce qui me permettra d'écrire des posts bien plus longs, bande de petits chanceux!

Par contre, l'erreur funeste, c'est le changement du système d'édition. Dans la version précédente, il y avait le mode purement wisiwig (what you see is what you (may!) get), que j'évite généralement, et le mode semi-HTML, qui permet d'entrer du HTML au dessus d'un texte avec un peu de post-process (typiquement, les passages à la ligne sont ajoutés automatiquement). Sauf que maintenant, le mode HTML est devenu pur et dur, ce qui n'aide pas franchement à l'édition. Je me retrouve à ajouter un peu partout des <p> et des </p> pour aérer un peu mon propos.

Pire, le texte des posts précédents est maintenant tout cassé dans l'interface d'administration, et affiche tout sur la même ligne.

Décevant, donc.