dimanche, décembre 30, 2012

Mon menu de réveillon

Coquilles Saint-Jacques

Revenues quelques minutes de chaque côté dans de l'huile d'olive. Certains enlèvent le corail, moi pas, je mange tout!

Poulet aux morilles

Le poulet, découpé en 8 morceaux, est revenu doucement dans l'huile avec des carottes et des pommes de terre, puis recouvert avec le bouillon fait à partir de sa carcasse. Après 30 minutes, je rajoute la crème fraiche, puis les morilles, et fais mijoter 30 minutes supplémentaires

Mangue

Pourquoi faire compliqué? Surtout après un plat bien gras, un bon fruit juteux, c'est très agréable. Et puis il y avait quelques chocolats pour faire passer le tout!

mercredi, décembre 19, 2012

Une nouvelle revue de Mr Plinkett - Titanic

Cela faisait un bail depuis la revue d'Indiana Jones et du crâne de cristal, et cette fois-ci, Mr Plinkett s'attaque à un mastodonte: Titanic. Allez donc y jeter un coup d’œil (enfin, un peu plus, puisqu'il s'agit de deux vidéos de 30 minutes chacune, avec pub insécable au début).

Mr Plinkett salue la performance technique, le souci de réalisme historique, et aussi un des derniers films à "vrais" effets spéciaux, avec maquettes et reproductions à l'échelle, vraies cascades, et où James Cameron n'hésite pas à noyer un studio pour les besoins du film.

Il critique en revanche l'histoire et les personnages bien trop caricaturaux: le futur époux riche, bête et violent, le jeune homme débrouillard, la jeune fille en rébellion avec sa classe sociale... Critique également des dialogues plutôt mauvais, du jeu limité de Di Caprio, et de l'histoire d'amour mise en avant sur le film d'action, apparemment suite à la chanson de Céline Dion qui a fait entrevoir son potentiel romantique à Cameron.

Sa conclusion est donc que ce film, comme en témoigne son succès planétaire, est tout d'abord un produit ciselé à perfection pour la masse: une trame simpliste, le drame raconté comme tant d'autres films sur le Titanic auparavant, et beaucoup d'action. Voilà pourquoi Titanic est à la fois un excellent film, et un très mauvais film.

lundi, novembre 19, 2012

Guildford - Bookham

Ballade très sympa Dimanche dernier à travers le vert Surrey. Partis de Guildford, nous avons crapahuté à travers les collines jusqu'au village de Bookham, en passant par les vignobles de Denbies, qui sont les plus grands du Royaume-Uni.

Very nice walk last Sunday through green Surrey. Starting from Guildford, we went through the hills up to the village of Bookham, going through the Denbies vineyards, the largest in the UK.

Passage tout d'abord par les brumes matinales du Wey, puis par une section bien plus ensoleillée un peu plus en altitude.

First steps through the morning mist over the Wey, followed by a very sunny section a bit higher in altitude.

Enfin, l'arrivée au vignoble! Les vignes sont un peu à poil en cette saison, mais les paysage est saisissant. Un peu plus loin, l'on découvre que Londres est bien visible depuis Bookham (30 kilomètres quand même!). Le Shard, en particulier, ressort bien.

At last, the vineyard! The trees look a bit naked in this season, but the landscape is striking. A bit further, we discovered that London was well visible from Bookham (distant from about 30 kilometers!). The Shard, in particular, looks pretty good from there.

samedi, octobre 06, 2012

Légumes

C'est confirmé, je me suis complètement boboïsé. Me voilà maintenant l'hebdomadaire récipiendaire d'un carton de légumes bio. L'idée me tentait depuis un certain temps, et c'est maintenant chose faite. Mardi dernier, je trouvais donc dans mon carton des carottes, des pommes de terre, du brocoli, des tomates cerises, des champignons, des poivrons, des courgettes et un sac de salade. Pas besoin d'être un grand cuistot pour trouver ce qui se combine, l'on a fait une belle salade de tomates et champignons, une soupe brocoli carottes pommes de terre, et divers ersatz de ratatouille. Il me reste encore de quoi faire un bon plat de carottes rappées, du moins si j'avais une rappe à carottes (j'essaierai avec la rappe à fromage).

Alors, c'est bon? Bah oui. Certains me diront que c'est de l'auto-suggestion, mais objectivement, ce sont de beaux légumes qui ont du goût. Et c'est toujours ça de moins pour me flinguer les métatarses au retour du supermarché.

Semaine prochaine, c'est similaire, mais avec des oignons. Une petite soupe, peut-être?

mercredi, septembre 05, 2012

Thierry Le Luron

C'était par hasard, en vacances, en regardant la télé à l'hôtel, que je suis tombé, sur Paris Première, sur un spectacle complètement déjanté d'un imitateur génial. La qualité de la vidéo attestait que le spectacle n'était plus tout jeune, et certaines références m'échappaient complètement. Ainsi, l'imitation d'une actrice mûre mangeuse de jeunes hommes et appelant tout le monde "chéri" m'avait complètement échappé, j'ai su plus tard qu'il s'agissait d'Alice Sapritch. Il y avait une parodie de Dalida chantant "Ramses Walk", de Julien Clerc sur les hommes politiques chantant "Mentir" au lieu de "Partir"...

Je regardais avidement le générique pour découvrir qui était cet imitateur, et c'était Thierry Le Luron. Le nom me disait vaguement quelque chose, et je me suis depuis beaucoup rattrapé. Allez jeter un coup d’œil sur ses imitations de Giscard interviewé par Desproges, ou sur son mariage avec Coluche "pour le meilleur et pour le rire" pour parodier Mourousi.

Parti trop tôt.

lundi, septembre 03, 2012

Robo Jî

Comme promis, la critique de Robo Jî, vu dans l'avion de mon retour du Japon. Ça commence à faire un bail, mais ainsi cela a eu le temps de décanter.

Le pitch: 3 jeunes roboticiens pas trop bons détruisent accidentellement leur robot quelques jours avant sa présentation lors d'un salon. Ils se retrouvent à embaucher un vieil homme pour revêtir le robot afin de faire illusion, mais le vieil homme sauve une jeune fille à cette occasion, et le robot se retrouve propulsé sur la scène nationale. Tout le monde le demande, et les jeunes gens se retrouvent à devoir continuer de jouer la comédie avec le vieil homme pour sauver leurs postes. Ce dernier va profiter de la situation pour sortir de l'ennui de la retraite.

C'est une comédie tout à fait agréable, centrée autour du thème original de la vieillesse. Le vieux ronchon revit à travers la célébrité du robot qu'il habite, alors que les 3 jeunes se sentent de plus en plus coincés par la situation.

On n'évitera cependant pas l'humour parfois un poil lourdingue, via notamment les flatulences répétées du vieux, ou les coups d’œil sous les jupes des étudiantes (serait-ce une constante chez les japonais?). Par contre, le film évite judicieusement l'histoire d'amour à l'américaine, et évite de trop appuyer sur les quiproquos.

J'aime particulièrement la conception "crowd-sourcée" d'un robot par le groupe d'étudiants, le côté technophile du film, et la charmante Yuriko Yoshitaka en geekette obsédée par ce robot.

Je doute que le film aille beaucoup plus loin que le Japon, mais il occupera agréablement une soirée si jamais vous mettez la main dessus.

samedi, juillet 14, 2012

L'intégrale de HP Lovecraft dans un PDF

C'est ici, sur le site de Cthulhu Chick, jeune fille qui produit des Cthulhu en laine (jusqu'ici, tout est normal). C'est encore une victoire de Twitter, puisque c'est un Tweet d'un certain Benoit Gaillat, retweeté par Maître Eolas, que je suis assidument, qui m'a permit de découvrir le document (et les Cthulhu en laine). Bonne lecture!

Thanks to Twitter, I now have a link to the complete works of HP Lovecraft, provided by Cthulhu Chick. Good reading!

vendredi, juin 29, 2012

Épilogue

C'est le Samedi 21 Avril que je quittai ma chambre d'hôtel pour la dernière fois. Je ne résistai bien entendu pas au plaisir de prendre une photo des chiottes, parce que quand même.

Je rencontrais un français dans l'ascenseur qui partait également, nous discutâmes un petit peu, il avait l'intention de prendre le bus de l'hôtel pour aller à l'aéroport. Quand à moi, c'était tout à fait hors de question, pour me donner une dernière chance de muser dans les rues de Tokyo. Le train, c'est mieux, surtout quand on peut le faire passer en note de frais, et utiliser sa biza cald.

Je trouvais l'aéroport sinistre, mais fis quand même quelques achats : de l'anguille, et les fameuses tokyo bananas (que c'est d'ailleurs pas terrible). Par contre, scandale, impossible de trouver un magasin me vendant des baumkuchen. Je pris donc le parti de m'enfiler quelques jus de tomate au lounge pour patienter.

Le repas dans l'avion fut tout aussi remarquable qu'à l'aller, et l'hôtesse de l'air, ayant probablement détecté mon spleen, fut généreuse sur le saké. Juste le temps de voir Mission Impossible 12 (plutôt nullard), et Robot G, comédie japonaise bien fichue dont il faudra que je vous parle plus avant, et je sombrais dans le sommeil.

mardi, juin 26, 2012

Georges

C'est en lisant un canard gratuit par dessus l'épaule d'un passager du métro que j'ai appris la triste nouvelle: Georges, une tortue terrestre des Galapagos, dernier individu de son espèce, vient de rejoindre le paradis des tortues. Une célébrité, ce Georges: cela m'a ramené 15 ans en arrière, du temps où je lisais encore Science & Vie Junior (my god, je viens de vérifier, ça existe encore...), j'avais lu un article sur cette fameuse tortue: ayant apparemment abandonné l'idée de la faire se reproduire avec une femelle d'une espèce proche, les chercheurs étaient passés à la vitesse supérieure, et tentaient d'extraire de la semence "a la mano" du pauvre Georges, lequel voulait surtout qu'on le laisse tranquille. J'espérais qu'ils réussissent, mais apparemment ce ne fut pas le cas.

Au revoir, Georges, tu as vécu dignement ta vie de chélonien.

lundi, juin 18, 2012

Mes lecteurs assidus auront noté que je n'ai pas posté depuis un certain temps. C'est que j'ai découvert il y a 3 semaines que la paternité est plutôt incompatible avec le blog.

Notre toute petite est maintenant la seule récipiendaire de mes aléatoires soliloques. Pauvre enfant :)

vendredi, mai 18, 2012

Vendredi 20. Les collègues m'avaient proposer de sortir quelque part, et c'est donc vers un club de Jazz des quartiers un peu plus fun que le centre financier que nous nous sommes dirigés après le boulot. Une courte course de taxi (les portes du taxi s'ouvrent et se ferment toutes seules!) plus tard, et nous recherchons l'endroit. Preuve encore une fois de l’extrême qualité de service, la serveuse vient nous chercher dans la rue alors que nous étions à la peine pour trouver l'entrée. Quelques temps plus tard, et c'est un excellent concert de Jazz avec une chanteuse, un pianiste, un bassiste et un batteur alors que nous nous tortorons du risotto ou des assiettes de jambon. Grands classiques, il me suffit de fermer les yeux pour me croire au New Morning ou au Caveau de la Huchette.

C'est déjà l'heure de réintégrer mon hôtel et de faire mes valises pour un départ le lendemain matin. La bière me rend mélancolique.

lundi, mai 14, 2012

Jeudi 19. Tempura à midi, miam! Et puis, durant l'après-midi, je suis allé faire un tour au Daimaru de la gare de Tokyo, un grand magasin luxueux. Je me suis particulièrement intéressé au rez-de-chaussée, qui est l'étage des douceurs. J'ai acheté quelques boites au hasard de trucs qui avaient l'air rigolos. Je leur demande, en anglais bien évidemment, ce qu'il y a dans le gâteau. Ils essayent de m'expliquer 2 minutes, puis ils m'en donnent un pour goûter. C'est à base de lotus ou de pâte de haricots, et c'est pas mauvais. Finalement, je m'en vais acheter quelques Baumkuchen, qui sont des gâteaux cuits à la broche, couche par couche, ce qui donne au produit un aspect tronc d'arbre . C'est apparemment extrêmement prisé au Japon, mais au Daimaru, ils poussent le système à son paroxysme, avec boites luxueuses, et longue courbette de la vendeuse à la fin de la transaction.

lundi, mai 07, 2012

Mercredi 18. Je suis maintenant dans ma petite routine: mon petit dej puis l'arrivée au boulot dès potron-minet, mais je commence à découvrir qui sont les collègues qui aiment bien manger. L'on m'emmène donc dans un endroit où ils font du Katsu Curry. Bien, très bien! Je me régale.

Cependant, une fois le soir venu, je me rends compte d'une spécificité des restaurants Tokyoites du centre-ville: la plupart ferment à 23h, et donc cessent de servir à 22h. Le temps de me décider, et c'est 3 ou 4 restaurants qui me refusent l'entrée.

Heureusement, l'on peut toujours compter sur Ginza, le quartier de la mode. Je repère un restaurant à l'air sympa, qui indique arrêter de servir à 22h30. Ayant réussi à obtenir le menu en anglais, je découvre qu'il s'agit d'un restaurant spécialisé dans la langue de bœuf. Je me laisse néanmoins tenter par un bol de nouilles et du porc grillé.

mardi, mai 01, 2012

Mardi 17. Je commence à comprendre comment la ville est agencée, et en tentant un chemin plus court, je tombe sur un Starbucks! Qui accepte la Biza cald! Mais attention, même au Starbucks, Tokyo reste Tokyo, et l'on m'a servi mon thé dans un beau sac, dans lequel était monté un petit établi en carton permettant de tenir le gobelet, plus un gobelet supplémentaire vide, pour y déposer le sachet de thé. Je mange sur le chemin du boulot, mais je crois avoir fait là un faux-pas culturel, parce qu'apparemment, je suis le seul. Il serait donc impoli de manger dans la rue?

Pour les restos, je commence également à comprendre le truc: chaque bâtiment du centre ville contient un centre commercial sur quelque chose comme 3 étages et 2 sous-sols, dans lesquels on trouve principalement à manger ou à boire. À l'entrée des bâtiments, il y a donc de grandes affiches avec la liste des restos et une photo montrant le genre de nourriture à laquelle l'on peut s'attendre. Il suffit donc de se laisser porter! Au niveau des restaurants eux-mêmes, l'on voit souvent dans la vitrine les représentations des plats en plastique. C'est simple, il suffit de montrer au serveur ce dont on a envie.

Le soir, c'est les drinks entre collègues. Contrairement aux manières britanniques, ici, l'on commande toujours quelque chose à manger pour accompagner les bières, et le serveur apportera des verres d'eau à la fin. Nous passons ensuite au Rock & Roll coffee s'envoyer quelques shots de Tequila, et finissons par un grand bol de nouilles, l'équivalent local du Kebab londonien.

dimanche, avril 29, 2012

En quête de petit dej

Lundi 16. Bien sûr, dès 5h30 du matin, je ne peux plus dormir. Le soleil s'étant levé également, je me décide à sortir, alors qu'il est 6h40. Dehors, c'est très vide, tout est fermé. Je me dirige doucement vers le parc que j'ai repéré depuis la fenêtre de mon hôtel. C'est tiré au cordeau, entouré d'eau et de hauts murs, et j'apprendrai plus tard qu'il s'agit du parc impérial.

Quelques joggers, quelques travailleurs matinaux, et quelques vagabonds. Et les cerisiers en fleurs! Le tout est fort joli, et ressemble à une estampe.

Un peu plus loin, l'on a la statue d'un Samurai célèbre, Kusunoki Masashige.

Et sur la queue de son cheval, un petit piaf, qui avait trouvé là l'endroit parfait pour faire une pause.

Ah, les cerisiers! Il y en avait toute une allée derrière un des murs, que je me suis remontée doucement.

Finalement, après avoir repéré le bâtiment du boulot, je n'ai toujours pas trouvé un endroit pour prendre un petit déjeuner, et il commence à faire faim. Les quelques endroits ouverts font des hot dogs (un peu trop hardcore pour moi), ou des nouilles (ce qui est mieux, mais y'a pas d'images et je sens que ça va être sport pour s'expliquer). Finalement, je passe par deux boutiques à l'occidentale où je me prends un thé et un pseudo croissant. Ils n'acceptent pas la Biza cald, donc ce sera pour ma pomme. De retour au boulot, et mes pieds crient grâce après ces deux heures à crapahuter en chaussures de ville.

Le midi, je m'échappe pour aller chercher un endroit où croûter. Ayant tourné un peu, je trouve une place sur laquelle sont installées des camionnettes vendant toutes sortes de nourritures. Dans l'une d'elle, 3 demoiselles tout à fait charmantes me vendent une tranche de poulet fondante grillée sur riz et légumes. Ça ne coûte pratiquement rien, et je me régale.

Ce qui nous amène au dîner! Vers 21h, deux grands pontes en visite également me proposent un barbecue coréen, recommandé par un ami japonais. Et bien c'était délicieux. L'on nous a installé sur une sorte d'estrade sur laquelle il faut monter, après avoir enlevé ses chaussures, puis s'asseoir en passant ses pieds sous la table. Au menu, ce sont des plats de viande d'une tendresse extraordinaire, que l'on fait griller sur le petit barbecue au charbon au milieu de la table. L'on arrose le tout de bière et de saké, et l'on finit par un grand bol de riz avec des champignons et une sauce au sésame.

mardi, avril 24, 2012

Biza Cald

Dimanche 15. C'est l'arrivée à l'aéroport, et la recherche du Narita Express (N-Ex), le train qui m'emmènera à la gare de Tokyo. Déjà, le service est impeccable: faisant la queue vers les guichets, une employée non seulement m'indique l'emplacement des machines, mais m'accompagne même sur les 30 mètres du trajet.

Le train arrive, est méticuleusement nettoyé (serpillère!), et les sièges tournés sur leur base pour qu'ils soient tous dans le sens de la marche. Le voyage dure une petite heure, pendant laquelle je peux admirer les banlieues plutôt grises de la capitale.

Enfin arrivé, c'est la cohue. Un monde fou, dans cette gare! Je me dirige vers une sortie au hasard, puis découvre sur mon plan qu'il ne s'agissait pas de la bonne. C'est pas grave, je retrouverai mon hôtel par le chemin des écoliers.

Je passe par une rue pleine de restaurants. Repérés pour plus tard! Arrivé à l'hôtel, le personnel se précipite pour me piquer ma valise, je tiens bon. Je profite quand même de la situation pour m'enquérir de la présence de distributeurs de billets. C'est là que tout se complique: manifestement, au Japon, la plupart des banques fournissent des distributeurs qui ne marchent qu'avec des cartes japonaises. Il faut donc trouver une CityGroup ou HSBC pour avoir une chance de tirer des sous avec ma Biza cald, comme j'apprends rapidement à prononcer le nom de ma carte Visa.

Je traverse donc sans le savoir le quartier de Ginza, apparemment le temple mondial du shopping de luxe, pour trouver une banque. Muni de menue monnaie, je n'ai plus qu'à retourner à la rue précédemment remarquée, pour y trouver un restaurant qui soit japonais (il y a plein de coréens, chinois, italiens... Je veux manger local!), suffisamment fréquenté par les locaux (gage de qualité?), qui fasse autre chose que du sushi, et qui accepte la Biza cald.

Je finis par choisir un restaurant qui fait des Yakitori, c'est à dire des petites brochettes variées. Derrière le bar, le cuistot a un gros barbecue, et fait cuire ses brochettes avec brio, les tournant, retournant et les trempant dans la sauce. Il y a donc des brochettes de porc, de bœuf, de piments doux, d'asperges, de chair à saucisse, d'ailes de poulet, et le tout est accompagné de pickles, de petits bouts d'omelette, et d'un petit bol de soupe de poulet.

Retour à l'hôtel. Il fait encore faim, alors je m'arrête à la pâtisserie de luxe, où des petits pains me font de l’œil. L'on me les vend cérémonieusement. De retour à la chambre, je découvre cependant que bien que vendus au prix de l'or, les pains sont plutôt raides. Après 5 minutes de télé (les vaches, ils ont même doublé la BBC, c'est inaudible!), dodo.

dimanche, avril 22, 2012

Avec All Nippon Airways, pas de danger d'occident aérien

Samedi 14. Dès l'arrivée à l'enregistrement, on s'y sent déjà. L'employée derrière le comptoir, pourtant Japonaise comme moi, y met les formes, avec remise des papelards avec les deux mains.

Ma boite ayant tout d'un coup décidé que je valais la classe affaire, je zappe toutes les queues, et me retrouve en moins de deux dans l'avion, dans le siège le plus spacieux que j'ai jamais vu (et encore moins expérimenté). Au micro, l'hôtesse cause à toute blinde, en finissant pratiquement chaque phrase par "kudasai" (s'il vous plait).

Une fois en vol, et deux verres de saké dans le ventre, je plane moi aussi. S'ensuit un repas tout à fait délicieux, avec verrines, soupe miso, petites bouchées variées (beaucoup de poisson et de sauce soja), poisson grillé, le tout finissant par une excellente coupe de glace. Sous le quadruple effet de l'émotion, de l'alcool, du casque anti-bruit, et du siège s'étant transformé en lit complètement à l'horizontale, je m'endors.

samedi, avril 21, 2012

De retour de Tokyo

Ce fut une semaine courte mais intense, et me voilà revenu de l'Empire du Soleil Levant. Pas d'inquiétudes, j'ai pris des notes, et vous ferai en récit détaillé de mes aventures tokyoïtes.

mercredi, avril 11, 2012

Prévoir le pire avec Fillon

Demi-tour gauche! Je retire tout ce que j'ai pu dire sur Twitter. Depuis une sortie un poil populiste de notre Premier Ministre bien aimé sur les conséquences d'une victoire à Gauche, la Twittersphere se déchaine sur #prevoirlepireavecFillon. Florilège:

Si la gauche passe, les écologistes imposeront les 24 heures du Mans à vélo!

Si la gauche gagne, les oiseaux migrateurs vont éviter la France!

Si la Gauche passe, l'Eyjafjöll entrera dans une éruption éternelle!!

Si la gauche passe, on aura les mêmes sourcils que Fillon.

Bien joué, les gars!

mardi, avril 10, 2012

Mais qu'est-ce qui leur a pris? Blogger a changé son interface d'administration, et c'est un peu le bazar.

Au niveau du visuel, c'est un peu brouillon, mais j'imagine que l'on s'y fera. Un bon point, cependant: la zone d'édition pour les nouveaux posts est bien plus grande, ce qui me permettra d'écrire des posts bien plus longs, bande de petits chanceux!

Par contre, l'erreur funeste, c'est le changement du système d'édition. Dans la version précédente, il y avait le mode purement wisiwig (what you see is what you (may!) get), que j'évite généralement, et le mode semi-HTML, qui permet d'entrer du HTML au dessus d'un texte avec un peu de post-process (typiquement, les passages à la ligne sont ajoutés automatiquement). Sauf que maintenant, le mode HTML est devenu pur et dur, ce qui n'aide pas franchement à l'édition. Je me retrouve à ajouter un peu partout des <p> et des </p> pour aérer un peu mon propos.

Pire, le texte des posts précédents est maintenant tout cassé dans l'interface d'administration, et affiche tout sur la même ligne.

Décevant, donc.

jeudi, mars 15, 2012

En fait, Twitter, c'est assez rasoir. Vous allez me dire que je ne suis pas les bonnes personnes?

D'un côté, les hommes politiques balancent leurs discours presque en entier, à une phrase par Tweet, ce qui me pourrit mon historique. De l'autre, des conversations sans intérêt entre membres. Au milieu, quelques informations réchauffées.

Finalement, un blog, c'est quand même bien mieux.

Serais-je un croulant du Web?

dimanche, février 26, 2012

Rempotage

Je m'y suis probablement mis un peu trop tard: quand j'ai extrait du pot les deux piments et les trois pommiers que j'avais imprudemment plantés ensemble, leurs racines étaient complètement entremêlées, et il a fallu séparer tout ce petit monde un petit peu brusquement.

Autant les pommiers ont l'air heureux, les piments font un peu la tronche. Je vous tiens au courant.





Repotting
I probably started too late: when I extracted from their pot the two chillies and the three apple trees that I had foolishly planted in together, their roots were completely intertwined, and a bit of brutality was necessary. The apple trees, which managed to keep most of their roots, look pretty good, but the chillies definitely feel down. I'll keep you posted.

jeudi, février 23, 2012

La campagne présidentielle est bien partie, et j'ai l'impression de ne recevoir que des e-mails politiques, ces temps-ci. Nous avons donc:
- La candidate UMP pour les députés de l'étranger
- Sarko qui annonce sa candidature
- Jean-François Copé qui demande des sous
- Bayrou qui envoie un économiste à Londres (c'est bien vu, on en manque, dans la City!)

C'est très orienté à droite, me direz vous. Dois-je comprendre qu'on ne sait se servir d'un ordinateur à gauche, ou que ces partis sont plus sensibles à la protection de la vie privée?

dimanche, février 05, 2012

BBC iPlayer sur la Wii, en voilà une bonne idée!

J'explique pour les non-insulaires: la vénérable BBC, fleuron de l'audiovisuel britannique, fournit un service de vidéo à la demande, gratuit, pour la plupart des programmes des 7 derniers jours. Disponible uniquement au royaume uni, et porté par le slogan "Rendre l’immanquable, immanquable", c'est un très bon moyen de retrouver ses émissions favorites sans se prendre le choux avec ses horaires.

J'avais jusque à présent utilisé le service via son application Flash, mais en cherchant des alternatives, j'ai découvert qu'il existait également une application Wii. Une mise à jour et un téléchargement plus tard, j'ai maintenant iPlayer sur la télé via la Wii, ce qui est plutôt plus confortable que l'écran du PC.

L'on notera que les sous-titres sont absents, apparemment parce que la machine n'est pas assez puissante pour les afficher. La qualité de l'image est moyenne, et les artefacts de compression très visibles, mais le son est bien. Adopté!

dimanche, janvier 29, 2012

Bonne année du dragon!

Happy new year of the dragon!


Au menu, des bouchées au porc et aux légumes. L'on mélange le porc haché avec du choux chinois, des carottes ou de la roquette. L'on place cette farce au milieu d'un petit rond de pâte dont on aura humidifié les bords, et on essaie de fermer tant bien que mal. En pinçant et en pliant correctement, l'on devrait atteindre le résultat canonique.


On the menu, pork and vegetable dumplings. Minced pork is mixed with Chinese cabbage, carrots, or rocket, and the stuffing is added in the middle of a small dough disc. The challenge, after that, is to close the dumpling, trying to approach the cannon result.





Je fis également des pains au lait, ce qui est nettement moins Chinois, mais tout à fait délicieux quand même. Il faut avoir du temps devant soi pour les deux levées, mais c'est assez facile. Il faudra par contre que je trouve un moyen d'éviter que le lait, que j'utilise pour dorer les pains, ne colle au papier sulfurisé.


I also made some milk rolls, which aren't very much Chinese, but delicious nevertheless. One needs to have some time available for the leavening, but it is otherwise pretty simple. I'll have to find a way to avoid the milk covering the bread for the colouring from sticking to the paper.


vendredi, janvier 13, 2012

Mais qu'est-il arrivé à Wikio?

Jusqu'à présent, c'était un agrégateur plutôt sympa, avec des news et un classement très suivi de blogs que j'allais consulter fréquemment, malgré la position abyssale de mes quelques contenus.

Mais surprise, Wikio est maintenant un site de shopping. Plus rien à voir avec les blogs: c'est maintenant un agrégateur de produits de consommation. D'après PC Inpact, il s'agit d'une fusion de Wikio avec Overblog, et leur nouvelle plateforme de classement de blogs devient EBuzzing.

Sauf que l'approche d'EBuzzing semble bien différente. La page principale n'est plus un agrégateur, mais une annonce claire de leur business model: trouver d'un côté des marques qui veulent générer le buzz (d'où le nom, je suppose), et de l'autre des blogueurs complaisants qui veulent des goodies et du trafic.

Finalement, on retrouve l’agrégateur chez Overblog, qui tente de proposer une plateforme de blog ressemblant furieusement à Blogger.

Tout cela est un poil trop commerçant pour moi, je nettoie donc mes liens.

vendredi, janvier 06, 2012

Bonne année!

Encore plus de bonne bouffe récemment, avec des soufflés et des tomates farcies pour le réveillon du nouvel an, et une bonne raclette deux jours plus tard. Les photos viendront bientôt.


Happy new year!

Even more food recently, with some soufflés and stuffed tomatoes for new years eve, and a good raclette two days later. Photos to be posted soon.