mercredi, septembre 05, 2012

Thierry Le Luron

C'était par hasard, en vacances, en regardant la télé à l'hôtel, que je suis tombé, sur Paris Première, sur un spectacle complètement déjanté d'un imitateur génial. La qualité de la vidéo attestait que le spectacle n'était plus tout jeune, et certaines références m'échappaient complètement. Ainsi, l'imitation d'une actrice mûre mangeuse de jeunes hommes et appelant tout le monde "chéri" m'avait complètement échappé, j'ai su plus tard qu'il s'agissait d'Alice Sapritch. Il y avait une parodie de Dalida chantant "Ramses Walk", de Julien Clerc sur les hommes politiques chantant "Mentir" au lieu de "Partir"...

Je regardais avidement le générique pour découvrir qui était cet imitateur, et c'était Thierry Le Luron. Le nom me disait vaguement quelque chose, et je me suis depuis beaucoup rattrapé. Allez jeter un coup d’œil sur ses imitations de Giscard interviewé par Desproges, ou sur son mariage avec Coluche "pour le meilleur et pour le rire" pour parodier Mourousi.

Parti trop tôt.

lundi, septembre 03, 2012

Robo Jî

Comme promis, la critique de Robo Jî, vu dans l'avion de mon retour du Japon. Ça commence à faire un bail, mais ainsi cela a eu le temps de décanter.

Le pitch: 3 jeunes roboticiens pas trop bons détruisent accidentellement leur robot quelques jours avant sa présentation lors d'un salon. Ils se retrouvent à embaucher un vieil homme pour revêtir le robot afin de faire illusion, mais le vieil homme sauve une jeune fille à cette occasion, et le robot se retrouve propulsé sur la scène nationale. Tout le monde le demande, et les jeunes gens se retrouvent à devoir continuer de jouer la comédie avec le vieil homme pour sauver leurs postes. Ce dernier va profiter de la situation pour sortir de l'ennui de la retraite.

C'est une comédie tout à fait agréable, centrée autour du thème original de la vieillesse. Le vieux ronchon revit à travers la célébrité du robot qu'il habite, alors que les 3 jeunes se sentent de plus en plus coincés par la situation.

On n'évitera cependant pas l'humour parfois un poil lourdingue, via notamment les flatulences répétées du vieux, ou les coups d’œil sous les jupes des étudiantes (serait-ce une constante chez les japonais?). Par contre, le film évite judicieusement l'histoire d'amour à l'américaine, et évite de trop appuyer sur les quiproquos.

J'aime particulièrement la conception "crowd-sourcée" d'un robot par le groupe d'étudiants, le côté technophile du film, et la charmante Yuriko Yoshitaka en geekette obsédée par ce robot.

Je doute que le film aille beaucoup plus loin que le Japon, mais il occupera agréablement une soirée si jamais vous mettez la main dessus.