Parlons BD.
Lu dernièrement "La ligue des gentlemen extraordinaires", d'Alan Moore et Kevin O'Neill, recommandé par le vendeur à qui j'avais demandé quelque chose de Steampunk. Ça se lit, et c'est plutôt agréable. L'idée de base est de mélanger des personnages fictifs célèbres du 19ème siècle (le Capitaine Némo, l'homme invisible, Auguste Dupin des nouvelles d'Edgar Poe, Sherlock Holmes...) dans une histoire d'espionnage. Pas mal d'humour, et des situations très bien trouvées d'un côté. De l'autre, ni le scénario, ni le dessin, ne m'ont totalement emballé. Pas vraiment le genre d’œuvre qui vous poursuit, donc.
Dans un registre totalement différent, je viens de finir le tome 2 (sur 3 (pour l'instant?)) de "Sentinelles", de Xavier Dorison et Enrique Breccia. Le pitch: lors de la course aux colonies, l'armée française a développé des super soldats cyborg, en greffant des membres mécaniques et en dotant d'armures des invalides de guerre. Le projet est abandonné face aux limites technologiques des sources d'énergie, les soldats tombant à court de jus au milieu du champ de bataille. Le projet repart lors de la Grande Guerre, alors que la France menace de rendre les armes, grâce à un scientifique inventeur de la pile à radium qui se retrouve involontairement associé au projet.
Mêlant réalité historique et science fiction délirante, au dessin âpre et violent entrecoupé de photos et de documents d'époque, voilà un univers uchronique pas piqué des hannetons. Des clins d’œil à l'histoire (référence aux taxis de la Marne, par exemple), une critique appuyée de l'arrogance et de l'incompétence crasse de bons nombres d'officiers conduisant leurs soldats à des boucheries sans nom, des savants fous, et de la grosse baston, voilà le menu. Et c'est bon.
mercredi, novembre 02, 2011
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