Dimanche 15. C'est l'arrivée à l'aéroport, et la recherche du Narita Express (N-Ex), le train qui m'emmènera à la gare de Tokyo. Déjà, le service est impeccable: faisant la queue vers les guichets, une employée non seulement m'indique l'emplacement des machines, mais m'accompagne même sur les 30 mètres du trajet.
Le train arrive, est méticuleusement nettoyé (serpillère!), et les sièges tournés sur leur base pour qu'ils soient tous dans le sens de la marche. Le voyage dure une petite heure, pendant laquelle je peux admirer les banlieues plutôt grises de la capitale.
Enfin arrivé, c'est la cohue. Un monde fou, dans cette gare! Je me dirige vers une sortie au hasard, puis découvre sur mon plan qu'il ne s'agissait pas de la bonne. C'est pas grave, je retrouverai mon hôtel par le chemin des écoliers.
Je passe par une rue pleine de restaurants. Repérés pour plus tard! Arrivé à l'hôtel, le personnel se précipite pour me piquer ma valise, je tiens bon. Je profite quand même de la situation pour m'enquérir de la présence de distributeurs de billets. C'est là que tout se complique: manifestement, au Japon, la plupart des banques fournissent des distributeurs qui ne marchent qu'avec des cartes japonaises. Il faut donc trouver une CityGroup ou HSBC pour avoir une chance de tirer des sous avec ma Biza cald, comme j'apprends rapidement à prononcer le nom de ma carte Visa.
Je traverse donc sans le savoir le quartier de Ginza, apparemment le temple mondial du shopping de luxe, pour trouver une banque. Muni de menue monnaie, je n'ai plus qu'à retourner à la rue précédemment remarquée, pour y trouver un restaurant qui soit japonais (il y a plein de coréens, chinois, italiens... Je veux manger local!), suffisamment fréquenté par les locaux (gage de qualité?), qui fasse autre chose que du sushi, et qui accepte la Biza cald.
Je finis par choisir un restaurant qui fait des Yakitori, c'est à dire des petites brochettes variées. Derrière le bar, le cuistot a un gros barbecue, et fait cuire ses brochettes avec brio, les tournant, retournant et les trempant dans la sauce. Il y a donc des brochettes de porc, de bœuf, de piments doux, d'asperges, de chair à saucisse, d'ailes de poulet, et le tout est accompagné de pickles, de petits bouts d'omelette, et d'un petit bol de soupe de poulet.
Retour à l'hôtel. Il fait encore faim, alors je m'arrête à la pâtisserie de luxe, où des petits pains me font de l’œil. L'on me les vend cérémonieusement. De retour à la chambre, je découvre cependant que bien que vendus au prix de l'or, les pains sont plutôt raides. Après 5 minutes de télé (les vaches, ils ont même doublé la BBC, c'est inaudible!), dodo.