Ironman 2
Suites, suites, suites, probablement le mot préféré Hollywood. Ainsi, figurez-vous qu'ils ont décidé de faire une suite à l'excellent "Wall Street", quand Gordon Gecko sort de prison. Autant la haute finance est un sujet l'actualité, autant il n'était peut-être pas nécessaire de ressortir ce monument de la naphtaline. Mais bon, je m'égare, revenons à nos moutons en armure. Attention, je spoile.
Soyons clairs: Ironman 2 est un bon film d'action. Effets spéciaux qui en mettent plein la vue, méchant très cool (et russe, forcément, les russes font les meilleurs méchants), et Samuel L. Jackson avec un bandeau de pirate qui ouvre l'œil (et le bon!).
Mais c'est justement parce que le numéro 1 était si bon que le numéro 2 laisse comme un goût de trop peu.
Tout d'abord, il est difficile de trouver quoi que ce soit au scénar. L'arrivée des zigotos de la société secrète tombe comme un cheveu sur la soupe, on ne comprend pas ce qu'ils font là, ce qu'ils veulent, et pourquoi Tony Stark aurait même la moindre envie de les rejoindre à la fin. Je crois comprendre que c'est pour recoller les bouts avec la BD, mais ça pourrait au moins être un poil plus compréhensible. Le verni technologique est très mince, et mieux vaut ne pas y regarder de trop près. Complétement à côté de la plaque également, Tony qui en veut à son père de ne pas s'être occupé de lui, mais non, la vidéo de 30 ans lui explique tout, en fait son paternel est un bon gars, alors tout va bien! Pfff.
Ensuite, le merchandising est un poil trop "dans ta tronche". Oui, on a vu les bagnoles. Oui, on a également vu quelques logos qui n'avaient rien à faire là. Oui, on a également vu Scarlett Johansson. Pas du merchandising à proprement parler, mais tout comme. Personnage inutilement grosbill, habillée en secrétaire sexy ou en cuir hyper moulant, la pauvre Scarlett va de scène inutile en combat grand-guignolesque, et je n'ai qu'une envie, c'est de la baffer. Scarlett est en train de se nathalieportmaniser et va devenir une icône geek dont on saupoudrera les films pour attirer le chaland (mâle, évidemment). Au moins, Cameron Diaz avait su dynamiter son image de bimbo, comme par exemple dans "Dans la peau de John Malkovitch".
Conclusion? C'est regardable, et l'on ne s'ennuie pas, ce qui est déjà beaucoup. Mais avec plutôt moins d'humour et plutôt plus de scènes convenues, c'est au final un blockbuster un peu fade. Dommage.
Sequels, sequels, sequels, probably the favourite word of Hollywood. Can you believe that they are doing a sequel to Wall Street, at the point when Gordon Gecko gets out of jail! Indeed, finance is a particularly acute subject nowadays, but maybe they could have, like, started with something original? Anyway, back to our subject.
Ironman 2 is a good action movie. Great special effects, very cool baddie (Russian, of course, Russians make exceptionally good baddies), and Samuel L. Jackson with an eye patch "keeping his eye" on us.
But it is because number 1 was so good that number 2 feels like a bit of a let down.
First, it's hard to find anything in the scenario. The arrival of the secret society dudes comes from absolutely nowhere, we don't understand what they are doing here, what they want, and why would Tony Stark even consider joining them in the end. I've come to understand that this was to be closer to the comics, but it could have been a bit more believable. The technology layer is very thin, and better not look too closely. Totally out of character too is Tony's relationship with his father. He was an absent father all his life, but because he left a 30 seconds video, 30 years later, he is actually a good dad! Pathetic.
Then, merchandising is a bit too much "in your face". Yeah, we saw the cars. Yeah, we saw the logos that had nothing to do here. Yeah, we also saw Scarlett Johansson. Okay, that's not really merchandising, but that comes bloody close. Character uselessly all-powerful, dressed in sexy secretary outfit or in some hyper-tight leather, the poor Scarlett goes from useless scene to ridiculous fight, and just gives me the urge to slap her. Scarlett is nathalieportmanising herself, becoming a geek icon that will be spread over movies to attract the male. At least, Cameron Diaz had blown up her bimbo image, like for example in "Being John Malkovitch".
Conclusion? It's pretty watchable, and it's not boring, which is already a lot. But with less humor and more conventional scenes, it's a blockbuster that's a bit tasteless.
lundi, mai 03, 2010
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