Sherlock Holmes, le film
Bonne surprise! Un Sherlock Holmes est typiquement le genre de film qu'il est facile de rater dans les grandes largeurs, mais on dirait que pour une fois le scénariste avait compris l'esprit du personnage. On retrouve énormément de références aux histoires, le VR gravé au flingue dans le mur de la chambre, les personnages récurrents, les passages à vide de Holmes entre les affaires, et, en bonus, pas de stupide chapeau à carreaux :)
Pourtant, il y avait de sacrés pièges pour le scénario. C'est à donner l'impression que le scénariste voulait me faire peur en préparant un truc énorme totalement à contre-courant et qui m'aurait atterré, et au dernier moment rattrape le tout proprement. Exemple:
Holmes et Irene Adler: la situation parfaite pour une histoire d'amour mièvre et totalement à rebrousse poil. Évité!
Watson quittant le 221b pour aller se marier: Va-t-on avoir de pénibles couplets sur l'amitié, la trahison, sur une inimité facile entre Sherlock et Mme Watson? Presque pas, ouf!
Les scènes d'action: Holmes en gros barbare trucidant tout ce qui bouge? Non, il se bat très bien, mais c'est réfléchi, et il cherche plutôt à mettre hors d'état de nuire qu'à tuer. Holmes se sert de son cerveau, tente de piéger l'ennemi, établit des théories à partir des faits, et nous fait part de ses trouvailles par des flash-back bien placés.
** BIG SPOILER **: Un scénario mettant en scène de la magie noire et êtres surnaturels façon Harry Potter? Non, tout est finalement expliqué à peu près rationnellement, tout à fait en phase avec les histoires comme le Chien des Baskerville.
En tout état de cause, un très bon divertissement, une bonne atmosphère un poil steam punk, et un vrai respect de l'histoire originale, alors pourquoi se priver?
vendredi, janvier 01, 2010
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