dimanche, septembre 28, 2025

Confectionnons (et mangeons) des bagels!

Et une nouvelle fournée de bagels! Deux même - Puisque j'en ai fait à la farine complète et à la farine blanche.

C'est vrai que c'est quand même très simple à faire : on met tout dans le saladier, levure sèche incluse, en moins de 10 minutes on a la pâte. Après au maximum deux heures de repos, c'est prêt : on forme, on met à bouillir, puis au four, et ça ressort très pro.

Après, reste à se dépatouiller des dizaines de recettes disponibles : avec ou sans miel ? Avec ou sans lait ? Avec ou sans sucre ? Et encore, on ne parle que de bagels nature - Je n'ai pas encore tenté de rajouter fruits secs, grains de sésame ou de sel, oignons...

C'est une bonne base pour un repas facile : fromage, saumon fumé, avocat ou autre. Ils ont l'air relativement frais le lendemain matin - Mais probablement pas beaucoup plus.

lundi, septembre 15, 2025

Cinéclub - Hundred of beavers

Film complètement délirant construit avec 3 bouts de ficelle, Hundreds of Beavers est un gigantesque gag qui pioche du côté de Chaplin, des jeux vidéos, et des "y-a-t'il un flic" et "y-a-t'il un pilote" pour créer une histoire complètement folle d'un trappeur qui doit attraper des centaines de castors pour pouvoir épouser la fille du marchand.

Le lien avec les jeux vidéos est particulièrement intéressant : le héros commence presque nu et sans aucune compétence, et monte litéralement de niveau au fur et à mesure qu'il arrive à attraper ses premiers castors, qu'il dépense auprès du marchand pour acheter de l'équipement, avec un menu typique des interfaces de JDR sur console 16 bits. L'on retrouve aussi des moments qui ressemblent à des phases de plateforme, ou encore d'infiltration. Et bien entendu, la fille du marchand préfigure la princesse à délivrer - même si cette princesse là ne s'en laisse pas compter !

À côté, l'hommage au burlesque est très présent, et m'a fait beaucoup penser à la Ruée vers l'or de Chaplin - Gamelles, chutes, et bien entendu le muet et le noir et blanc, réhaussés par des bruitages complètement éclatés. La post-production est brutale, avec de grosses lignes dessinées pour préfigurer le vent ou encore des icônes par dessus les têtes des personnages (encore une référence au jeu vidéo !).

L'on retrouve aussi l'humour absurde de Tex Avery ou des Zaz - Le vent qui fait exprès de tourner pour éteindre le feu, la pêche aux doigts, les bonshommes de neige de toutes les formes. C'est une explosion de bonne humeur. À revoir sans doute !