dimanche, août 29, 2010

C'est bon de faire son pain! Bien qu'un peu compact et un peu salé, ce fut un régal, surtout quand je m'avisais d'en faire des bruschetta. Pour le pain:

500 g de faire
10 g de sel (ce qui est probablement un peu trop, je réessayerai avec 8 g)
5 g de levure de boulanger sèche
2 cuillères à soupe d'huile d'olive

Je prépare ma levure avec 50ml d'eau tiède.
Je mélange la farine et le sel, je fais un puits, et j'ajoute la levure et l'huile d'olive.
Je pétris en rajoutant de l'eau tiède petit à petit (environ 175 ml)
Quand la pâte est lisse et élastique, je fais reposer 3 heures.
Je pétris à nouveau, et donne une forme de pain, puis laisse reposer une heure de plus.
J'enfourne à 175° pendant 40 minutes avec une coupelle d'eau.





It's so nice to make bread! Although a bit compact and a bit salty, it was delicious, especially when I made bruschettas. For the bread:

500 g of flour
10 g of salt (which might have been a bit much, I'll have to retry with 8 g)
5 g of dried yeast
2 tablespoons of olive oil

I prepare my yeast with 50ml of warm water.
I mix the flour with the salt, and make a pit in the middle. I add the yeast and the olive oil.
I mix it all together, adding warm water little by little (about 175 ml).
When the dough is elastic and does not stick any more, I let it raise for 3 hours.
I work the dough again, and give it a bread shape, then let it raise for another hour.
I put it in the oven at 175° for 40 minutes alongside a bowl of water.

dimanche, août 15, 2010

So, inception?

A movie that gets so passionate reactions needs to be seen. I got myself to it, and, in the end, it was a pleasant evening.

What's astonishing, then, is that the movie could generate such opposite reactions from "Work of genius!" to "I almost left the cinema in the middle of the film". I found Inception pretty watchable, but I wouldn't call it a masterpiece. I did not get bored, but the big Hollywood ropes and cliches spoil the pleasure a bit:

- First, and this is probably the most annoying, in addition to be experts in their domain, members of Leonardo's team are all untouchable super heroes who punch and gun all around. I can admit guys escaping from a few gun rounds, but when they can bring down an army, or being showered by bullets in a van for half the film and not get hit once (except Sato, so that we pretend we care about his health), it just feels that the scenarist added some action sequences just to look pretty
- The girl who is the architect understand everything immediately before anyone else, making her more annoying than anything else
- The sequence in the snow has absolutely no value, and is wrong on so many points. All the heroes end up in the central room, when one group had started climbing a cliff before being on the receiving end of an avalanche, the second group chased guys on skis, and the third group arrived in there like magic
- The final scene tries to relaunch the thrill in a completely artificial manner

Nice and dream-like scenery is too rare, and maybe that is the main let-down. Maybe Christopher Nolan does not dream? When I dream, it's of strange places, weird people, scary situations, of being blocked or on the contrary running without ever reaching anything. Things appear and disappear following an absurd logic that should give shivers to any scenarist. Instead, each dream looks pretty much like our world, and the way a level of dream influences the next one is often grotesque.

I applaud nevertheless the desire to make a scenario that's a bit better built, and to try to keep a certain logic all along the movie. The secondary plot around Leo's wife is also well constructed, despite being a bit too much at times.

mercredi, août 11, 2010

Alors, Inception?

Un film qui déchaîne autant les passions mérite d'être vu. Je suis donc allé voir Inception, et au final, ce fut une agréable soirée.

Ce qui m'étonne donc, c'est que le film ait pu générer des opinions aussi différentes, de "Génial!" à "J'ai failli quitter la salle". Au final, j'ai trouvé ça regardable, mais c'est loin d'être un chef d'œuvre. Je ne me suis pas ennuyé, mais souvent les ficelles et les clichés hollywoodiens ressortent et gâchent le plaisir:

- Tout d'abord, et c'est probablement le plus choquant, en plus d'être des experts dans leur domaine, les membres de l'équipe de Léonardo sont d'intouchables super-héros qui flinguent et bastonnent à tout va. Échapper à quelques tirs de mitraillette, pourquoi pas, mais quand quelques types dézinguent une armée, ou qu'une camionnette essuie des tirs nourris pendant plus de la moitié du film sans qu'aucun occupant ne soit beaucoup plus qu'égratigné (à part Sato, qui se prend une seule balle, histoire qu'on fasse mine de s'inquiéter pour sa santé), on se dit que le scénariste a planté les scènes d'action juste pour faire joli.
- La gonzesse qui fait l'architecte comprend tout tout de suite, ce qui la rend plus énervante qu'autre chose.
- La scène dans la neige n'a strictement aucun intérêt, et les séquences sont montées en dépit du bon sens, ce qui fait tous se retrouvent dans la salle centrale alors qu'un groupe avait commencé à monter une falaise, puis a été obligé de redescendre pour échapper à l'avalanche, un autre groupe a poursuivi des types en moto-neige, et un troisième est arrivé là un peu par magie.
- La séquence finale tente maladroitement de relancer le suspens de manière complétement artificielle. Bof.

Les décors sympa et oniriques sont malheureusement trop rares, et c'est probablement la plus grosse déception. Peut-être que Christopher Nolan ne rêve pas? Moi, quand je rêve, ce sont d'endroits bizarres, de gens inquiétants, de situations angoissantes. L'on se retrouve bloqué, ou au contraire à courir sans jamais atteindre son but. Les choses disparaissent ou apparaissent, selon une logique absurde qui devrait donner des frissons à un scénariste digne de ce nom. Au lieu de cela, chaque rêve ressemble finalement furieusement à notre réalité, et la manière dont un niveau de rêve influe l'autre est souvent plus grotesque qu'autre chose.

J'applaudis cependant la tentative de mettre un scenario un peu construit, et de tenter de maintenir une certaine logique tout le long du film. Le scenario secondaire autour de l'ex de Léo est également bien construit, malgré quelques moments inutiles.

lundi, août 09, 2010

Encore du poisson!

D'excellents morceaux de cabillaud, cuits dans un bouillon d'huile, de piments, de poivre du Sichuan et d'autres épices. C'est du lourd, et il est recommandé d'avoir un bol de riz à proximité pour éteindre les incendies!



More fish!

Delicious pieces of cod, cooked in a mix of oil, chillies, Szechuan pepper, and other seasoning. It is pretty heavy stuff, so it is wise to have a bowl of rice in the vicinity to tame the fire!