samedi, février 20, 2010

Tiger Woods, l'homme qui n'est pas de bois, un franc moment de rigolade

Oh joie! Alors que s'allongeait l'après-midi (elle a bien de la chance, elle...), et que ma chaise rappelait furieusement à mon souvenir certaines zones de mon anatomie, j'entendis des rires parsemer la salle, tandis que les collègues montaient le son des télés. C'était Tiger Woods, et ses excuses publiques en direct!

Grand moment, sans aucun doute. Tiger, derrière un petit pupitre et devant un grand rideau bleu, avait un air de porte parole de la maison blanche (sans le logo, cependant). Au premier rang, trois dames, que j'imagine être membres de sa famille et de sa belle famille, prenaient des expressions sévères. Les flashs crépitaient. Et Tiger, biblique, s'accusait de tous les maux.

L'on apprendra donc que Tiger est dans une clinique de sevrage sexuel (oui, ça existe!), qu'il continue de suivre un traitement, et qu'il est désolé d'avoir causé tant de peine à sa famille, à ses sponsors, aux autres golfeurs, à l'Amérique, et au monde entier (et probablement à son banquier). Les yeux baissés, il assène: "Elin ne m'a pas frappée cette nuit là... Ni aucune autre nuit!". C'était trop pour nous, gondolage général. En même temps que les images du golfeur, la télé rappelait cruellement la liste des sponsors ayant sévèrement réduit leur implication.

En dehors de l'aspect grand-guignolesque de l'exercice, il en ressort quand même que l'Amérique se fait une fois de plus toute une histoire pour pas grand chose. Oh, et qu'en fait c'est pas si grave: puisque Tiger est maintenant médicalisé, c'est pas sa faute, c'est qu'il était malade! Tentation, péché (de chair, le pire!), rédemption, réhabilitation sont les mamelles de la célébrité.

Au final, l'info intéressante est que Tiger n'exclut pas de recommencer à jouer cette année.

Aucun commentaire: