lundi, décembre 27, 2021

Un repas de Noël

Parlons repas de Noël !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas tant cuisiné, j'ai passé pratiquement la journée aux fourneaux, surtout parce que je ne suis pas un foudre de guerre, mais aussi parce que le gâteau avait pas mal d'étapes un peu chronophages.

Commençons par la fin : l'entrée. Et oui, c'est ce que j'ai cuisiné en dernier, puisque c'était le plus rapide. Nous avons fait dans le classique, avec des coquilles St Jacques revenues à la poêle, mais avec une présentation légèrement revue à la hausse (merci Pinterest).

Première épreuve, trouver les coquilles. Ce n'est pas si simple, puisque fidèle à nos habitudes, nous nous y sommes pris le 23. Forcément, le poissonnier était pris d'assaut, et les supermarchés étaient en rupture de stock, du moins sur le frais, ce qui nous a forcé à nous rabattre sur le surgelé.

On jette donc les coquilles dans la poêle chaude, on retrouve trop de jus qu'il faudra retirer ensuite, et l'on rissole doucement et pas trop longtemps. J'ai ensuite remis le jus des coquilles à chauffer avec de la crème pour faire une sauce, et monté le tout sur une tranche de saumon fumé pour le goût et pour la déco, avec une tranche de pain fait maison pour l'accompagnement.

Pour le plat principal, j'ai fait dans l'hyper classique, avec poulet rôti, ratatouille, pommes de terre au four et quelques choux de Bruxelles pour complaire aux traditions locales. La petite amélioration par rapport à l'ordinaire a été ma sauce aux champignons. Je ne suis pas très sauce, d'habitude, et je m'en passe volontiers, mais c'était l'occasion d'essayer de faire quelque chose d'un peu sympathique pour habiller la bête. J'ai donc fait revenir deux échalotes, ajouté des champignons secs que j'avais réhydraté, avec leur jus, fait bouillir un petit peu, puis ajouté crème et vin blanc. Et c'était fort bon !

Et enfin, le dessert ! Sur l'insistance de la jeunesse, nous nous sommes lancés dans la confection d'une bûche, chose que je n'avais pas fait auparavant. C'était l'occasion !

Cette bûche se compose d'une couche de génoise et d'une couche de crème patissière, roulées ensemble, puis couverts d'une ganache. Il faut s'y prendre bien à l'avance puisque chaque élément doit bien refroidir avant d'être intégré, et que la bûche a besoin d'au moins 1 heure, voire 2, dans le réfrigérateur avant de servir afin que la ganache soit bien ferme.

Au roulage, la génoise s'est un peu cassée, mais pas de drame, la crème pâtissière ne s'est pas enfuie. Et dans sa couverture de ganache, les imperfections donnent un aspect encore plus proche du rondin !

mardi, décembre 21, 2021

Nettoyage de fin d'année...

de mes e-mails ! Je viens de me désabonner d'une demi-douzaine de newsletters que je reçois régulièrement sans jamais les lire. Ce sont les petits riens qui font les grandes joies !

mercredi, juin 16, 2021

Au musée de la RAF

Que voilà un bel endroit : le musée de la Royal Air Force. Recommandé par un collègue, sinon j'aurais ignoré jusqu'à son existence, c'est un ancien terrain d'aviation au nord de Londres, doté de 6 hangars (en fait, plutôt 4) remplis de machines magnifiques. Des vieux Blériots jusqu'à l'Eurofighter en passant par les superstars de la deuxième guerre mondiale et les gigantesques bombardiers de la guerre froide, c'est hyper impressionant, et on est contents que ces formidables machines soient aujourd'hui reléguées dans les musées.

Mention spéciale pour le Mosquito que l'on peut voir dans l'album de Tintin Coke en Stock, piloté par Szut.

Covid oblige, il faut suivre un chemin balisé dans les hangars, et les plateformes qui permettent de jeter un coup d'oeil à l'intérieur des cockpits sont fermées. Mais cela reste un endroit exceptionel.

lundi, janvier 25, 2021

Yorkshire pudding

On continue dans le léger avec les Yorkshire puddings !

C'est en cherchant comment compléter des choux de Bruxelles et des pommes de terre au four que m'est venue l'idée de faire des Yorkshire puddings. Je n'en avais jamais fait auparavant, mais l'on m'avait dit que c´était facile. Et effectivement, ce n'est pas la mer à boire.

J'ai suivi la recette de la BBC. En terme d'ingrédients, c'est trivial, il faut de la farine, des oeufs et du lait. Pour la préparation, c'est un peu plus technique : il faut faire chauffer de l'huile dans le plat à muffins, dans le four, puis sortir le plat et verser un peu de pâte dans l'huile bouillante dans chacun des moules. On renvoie ça au four, et en 20 minutes, la magie opère et le bidule gonfle comme c'est pas permis.

Alors, c'est un peu grassouille, mais c'est délicieux.

jeudi, janvier 07, 2021

Bonne année et bonne épiphanie !

Janvier, c'est le mois de la galette. C'est pour ça que quand on me dit que le jour le plus déprimant de l'année est en Janvier, ça me semble vachement suspect. Encore un truc inventé dans un pays où ils ne connaissent pas la galette.

Après avoir expérimenté la galette maison il y a de cela quelques années, je me suis promis d'en acheter le moins possible et d'en faire le plus possible (bon, avec de la pâte feuileutée toute prête, quand même, il y a des défis que je ne suis pas encore tout à fait prêt à affronter), et je me régale.

Voici donc ma galette officielle de l'épiphanie, et c'était incroyablement bon. J'ai réitéré l'idée de mettre un carré de chocolat en guise de fève, ce qui permet d'éviter de prendre le risque de se casser les dents, mais également de ne pas avoir à rechercher quelque chose qui puisse faire office de fève. Je ne sais pas chez vous, mais chez moi, je n'ai pas de bout de céramique à mettre dans le gâteau. Après, paraît qu'on peut mettre une pièce de monnaie, mais il faut bien, très bien la nettoyer avant de la coller là dedans, hein ?

Alors, il s'agissait quand même de ma deuxième galette de la saison. J'en avait fait une pour le réveillon du nouvel an, avec des résultats un peu différents. En particulier, je n'avais pas trouvé de poudre d'amande, et j'avais donc réduit moi-même des amandes entières en poudre en les passant au mixeur. Et bah, c'est très bien, parce que l'on a la peau de l'amande, ce qui donne une couleur un peu rouge à la frangipane, et améliore probablement les qualités nutritionnelles. Mais l'autre différence, c'est que j'avais, pour étaler la pâte, utilisé un peu d'huile sur le plan de travail. Alors, ça s'étale très bien, sauf qu'ensuite, les deux pâtes légèrement huilées n'ont pas bien collé ensemble, et la frangipane s'est échappée pendant la cuisson. Ça a cuit, et, une fois découpé, cela nous a donné d'excellentes tuiles aux amandes, et il restait suffisamment de frangipane dans la galette. Maintenant, ce n'était pas le but, et pour la deuxième galette je n'ai utilisé ni huile ni farine, mais en applatissant la pâte sur du papier cuisson, tout s'est bien passé. Et ensuite, avec un peu d'eau disposée tout autour sur la pâte, j'ai pu tout bien coller et rien ne s'est échappé.

Donc bonne année à tous, et mangez de la galette !