vendredi, mai 18, 2012

Vendredi 20. Les collègues m'avaient proposer de sortir quelque part, et c'est donc vers un club de Jazz des quartiers un peu plus fun que le centre financier que nous nous sommes dirigés après le boulot. Une courte course de taxi (les portes du taxi s'ouvrent et se ferment toutes seules!) plus tard, et nous recherchons l'endroit. Preuve encore une fois de l’extrême qualité de service, la serveuse vient nous chercher dans la rue alors que nous étions à la peine pour trouver l'entrée. Quelques temps plus tard, et c'est un excellent concert de Jazz avec une chanteuse, un pianiste, un bassiste et un batteur alors que nous nous tortorons du risotto ou des assiettes de jambon. Grands classiques, il me suffit de fermer les yeux pour me croire au New Morning ou au Caveau de la Huchette.

C'est déjà l'heure de réintégrer mon hôtel et de faire mes valises pour un départ le lendemain matin. La bière me rend mélancolique.

lundi, mai 14, 2012

Jeudi 19. Tempura à midi, miam! Et puis, durant l'après-midi, je suis allé faire un tour au Daimaru de la gare de Tokyo, un grand magasin luxueux. Je me suis particulièrement intéressé au rez-de-chaussée, qui est l'étage des douceurs. J'ai acheté quelques boites au hasard de trucs qui avaient l'air rigolos. Je leur demande, en anglais bien évidemment, ce qu'il y a dans le gâteau. Ils essayent de m'expliquer 2 minutes, puis ils m'en donnent un pour goûter. C'est à base de lotus ou de pâte de haricots, et c'est pas mauvais. Finalement, je m'en vais acheter quelques Baumkuchen, qui sont des gâteaux cuits à la broche, couche par couche, ce qui donne au produit un aspect tronc d'arbre . C'est apparemment extrêmement prisé au Japon, mais au Daimaru, ils poussent le système à son paroxysme, avec boites luxueuses, et longue courbette de la vendeuse à la fin de la transaction.

lundi, mai 07, 2012

Mercredi 18. Je suis maintenant dans ma petite routine: mon petit dej puis l'arrivée au boulot dès potron-minet, mais je commence à découvrir qui sont les collègues qui aiment bien manger. L'on m'emmène donc dans un endroit où ils font du Katsu Curry. Bien, très bien! Je me régale.

Cependant, une fois le soir venu, je me rends compte d'une spécificité des restaurants Tokyoites du centre-ville: la plupart ferment à 23h, et donc cessent de servir à 22h. Le temps de me décider, et c'est 3 ou 4 restaurants qui me refusent l'entrée.

Heureusement, l'on peut toujours compter sur Ginza, le quartier de la mode. Je repère un restaurant à l'air sympa, qui indique arrêter de servir à 22h30. Ayant réussi à obtenir le menu en anglais, je découvre qu'il s'agit d'un restaurant spécialisé dans la langue de bœuf. Je me laisse néanmoins tenter par un bol de nouilles et du porc grillé.

mardi, mai 01, 2012

Mardi 17. Je commence à comprendre comment la ville est agencée, et en tentant un chemin plus court, je tombe sur un Starbucks! Qui accepte la Biza cald! Mais attention, même au Starbucks, Tokyo reste Tokyo, et l'on m'a servi mon thé dans un beau sac, dans lequel était monté un petit établi en carton permettant de tenir le gobelet, plus un gobelet supplémentaire vide, pour y déposer le sachet de thé. Je mange sur le chemin du boulot, mais je crois avoir fait là un faux-pas culturel, parce qu'apparemment, je suis le seul. Il serait donc impoli de manger dans la rue?

Pour les restos, je commence également à comprendre le truc: chaque bâtiment du centre ville contient un centre commercial sur quelque chose comme 3 étages et 2 sous-sols, dans lesquels on trouve principalement à manger ou à boire. À l'entrée des bâtiments, il y a donc de grandes affiches avec la liste des restos et une photo montrant le genre de nourriture à laquelle l'on peut s'attendre. Il suffit donc de se laisser porter! Au niveau des restaurants eux-mêmes, l'on voit souvent dans la vitrine les représentations des plats en plastique. C'est simple, il suffit de montrer au serveur ce dont on a envie.

Le soir, c'est les drinks entre collègues. Contrairement aux manières britanniques, ici, l'on commande toujours quelque chose à manger pour accompagner les bières, et le serveur apportera des verres d'eau à la fin. Nous passons ensuite au Rock & Roll coffee s'envoyer quelques shots de Tequila, et finissons par un grand bol de nouilles, l'équivalent local du Kebab londonien.